La Commission électorale indépendante en Côte d’Ivoire aura un rôle majeur à jouer lors de la prochaine présidentielle ivoirienne. Pour Tiémoko Assalé, président du mouvement ADCI, il est primordial d’engager une réforme de la CEI avant la tenue du scrutin présidentiel en octobre 2025.
La réforme de la Commission Electorale s’invite au cœur de la présidentielle ivoirienne d’octobre 2025. Il y’a de cela quelques années, le gouvernement ivoirien, en concertation avec les différentes forces vives du pays, engageait des réformes pour la mise en place d’une commission électorale indépendante beaucoup plus équilibrée. Désormais, parti au pouvoir et oppositions comptent tous des représentants au sein de la commission électorale Indépendante. Et l’institution n’est désormais plus présidée par un membre du pouvoir ou une personnalité de l’opposition. Le représentant du Conseil Supérieur de la Magistrature, Kiubiert Coulibaly, a été désigné comme président de la Commission électorale indépendante en Côte d’Ivoire.
En dépit des progrès réalisés, Tiémoko Assalé estime qu’il faut encore mettre en place quelques réformes pour que la CEI soit davantage équilibrée. Le président du mouvement ADCI souhaite dans un premier temps que les représentants de certains partis politiques d’opposition soient évincés de la Commission centrale de la CEI : «Assalé Tiémoko propose que n’y soient qu’uniquement les représentants des partis politiques représentés au parlement et, à titre provisoire, un représentant pour tous les éventuels candidats indépendants ou non membres des partis représentés au parlement, à la publication par le Conseil Constitutionnel, de la liste définitive des candidats à la présidentielle.».
Mais ce n’est pas tout. Le président du mouvement politique ADCI souhaite également «le retrait des représentants du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Ministère de l’Intérieur. Le Député de Tiassalé, tant à la Commission centrale que dans les commissions locales, propose de nouveaux critères de désignation plus objectifs.». La CEI est depuis quelques temps sous le feu des critiques. Concernant la révision de la liste électorale, l’opposition ivoirienne avait souhaité qu’elle se prolonge sur plusieurs mois, jusqu’en juillet 2025.