Le gisement baleine en Côte d’Ivoire est porteur de nombreux espoirs dans le secteur des hydrocarbures. Exploité par le géant Italien ENI en partenariat avec PETROCI Holdings, la ‘‘mine d’or’’ pétrolière permettra au pays d’accroitre considérablement sa production, et même rivaliser avec certains grands producteurs sur le continent.
Le gisement baleine en Côte d’Ivoire est entrée dans sa phase 2 d’exploitation. L’information a été rendue publique à l’occasion du Conseil des ministres qui s’est tenu le 15 janvier dernier au Palais Présidentiel. Si les autorités ivoiriennes tablaient sur une production d’environ 35 000 barils/j lors de la phase 2 de l’exploitation du gisement baleine en Côte d’Ivoire, les perspectives ont été revues à la hausse : «Quant au gaz naturel, la production sera de 50 à 60 millions de pieds cubes par jour, contre une prévision de 40 à 60 millions de pieds cubes par jour (soit une performance de 25% à 50%).
La production cumulée des phases 1 et 2 de Baleine permettra d’atteindre un total de 75 000 à 85 000 barils par jour de pétrole brut et de 80 à 85 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel.», rapporte le gouvernement ivoirien sur sa page officielle. Le gisement pétrolier découvert récemment en Côte d’Ivoire est en réalité une véritable mine d’or, selon les perspectives à long termes annoncées par le gouvernement ivoirien. Si la Côte d’Ivoire ne figure pas pour l’instant dans le top 10 des plus gros producteurs africains de pétrole, l’exploitation du gisement baleine en Côte d’Ivoire pourrait changer la donne.
Selon les chiffres annoncés par le gouvernement, l’exploitation cumulée des phases 1 et 2 du gisement pétrolier permettront au pays d’atteindre une production journalière de 75 000 à 85 000 barils, au cours de l’année 2025. Les prévisions à long termes feront de la Côte d’Ivoire un acteur majeur des hydrocarbures dans la sous-région et même en Afrique subsaharienne. A l’horizon 2028, la production journalière de la Côte d’Ivoire, grâce au gisement pétrolier baleine, devrait atteindre 200 000 barils par jour.
Dans trois années, la Côte d’Ivoire pourrait rivaliser avec le Ghana en termes de production de pétrole brut. Outre les immenses retombées économiques attendues, une baisse substantielle des coûts des produits pétroliers, notamment le gaz butane ou l’essence, sont par ailleurs attendus.