Tiémoko Assalé a déploré la politisation de l’éducation nationale sous la gouvernance du RHDP. Quelques jours avant la déclaration du député maire de Tiassalé, la ministre Mariatou Koné recevait les enseignants RHDP au siège du parti, à la rue Lepic.
Pour Tiémoko Assalé, la politisation de l’éducation nationale est encore une réalité en Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la prochaine échéance électorale en Côte d’Ivoire, la ministre Mariatou Koné a eu un entretien avec l’UE-RHDP, l’Union des Enseignants du RHDP, le parti au pouvoir. Au menu de cette rencontre, des réflexions sur les stratégies à mettre en place pour une victoire du parti au pouvoir lors de la présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire :
«Nous adressons nos salutations au Président Alassane Ouattara, qui fait notre fierté. Il a donné tout son sens et sa noblesse à la magistrature suprême de notre pays. Merci pour sa politique de paix, de progrès social et de développement… Nous devons nous organiser, définir des stratégies et occuper l’espace politique avec des arguments solides. La mobilisation doit atteindre chaque recoin du pays, chaque hameau. Il est de notre devoir de défendre et promouvoir le bilan du président, notamment dans le secteur éducatif», a déclaré la ministre de l’éducation nationale, lors de cette rencontre à la rue Lepic.
Il n’aura fallu longtemps pour voir Tiémoko Assalé réagir à cette nouvelle rencontre entre la ministre de l’éducation nationale et les enseignants RHDP. Pour le député maire de Tiassalé, la politisation de l’éducation nationale est malheureusement encore une réalité en Côte d’Ivoire : «Les états généraux de l’éducation ont recommandé fortement la dépolitisation de l’éducation nationale. Mais le ministère de l’éducation nationale continue de parrainer fortement les activités politiques des personnels de l’éducation nationale.», a déclaré le président du mouvement politique ADCI.
L’une des recommandations des Etats Généraux de l’éducation nationale insiste sur la nécessité de bannir du milieu scolaire toute activité politique : «Au regard des événements sociopolitiques de ces dernières décennies qui ont entraîné le système éducatif sur des chemins d’incertitudes et d’instabilité, des dispositions doivent être prises pour faire de l’école un espace neutre, à distance égale des différentes entités politiques dans leurs combats pour la conquête ou la conservation du pouvoir d’État. À cette fin, il importe d’interdire tous les groupements associatifs à caractère politique en milieu scolaire.», pouvons-nous lire dans les Etats généraux de l’éducation nationale.