L’interpellation d’un faux lieutenant-colonel dans la commune de Cocody, le jeudi 31 juillet lors d’un déjeuner de sortie d’un nouveau commissaire de police. L’individu qui ne figure guère dans les effectifs des forces de police s’est invité dans un déjeuner en présence de plusieurs policiers. Mais son attitude finira par attirer l’attention des vrais hommes en tenue présents sur place.
Interpellation d’un faux lieutenant-colonel de police dans la commune de Cocody, sans trop grande difficulté. A en croire le récit dévoilé par la Police, l’on serait tenté de dire que l’individu, âgé d’une trentaine d’années, est allé se livrer lui-même aux policiers. L’interpellation du faux lieutenant-colonel a eu lieu dans la commune de Cocody le jeudi 31 juillet, lors d’un déjeuner de sortie organisé à l’intention d’un nouveau commissaire de police : «À l’occasion d’un repas organisé pour célébrer la sortie d’un élève commissaire de police, un homme en tenue militaire, gallons de Lieutenant-colonel bien vissés sur les épaules, circulait fièrement parmi les convives.
Mais à force de vouloir trop briller, il a fini par attirer l’attention. C’est un gendarme (un vrai !) présent par pur hasard qui l’a abordé pour quelques questions de routine. Et là… le “colonel” s’est mis à bredouiller comme un élève surpris sans cahier. Réponses floues, regard fuyant… le camouflage a vite lâché.», a fait savoir la police ce vendredi 1er août. Face aux difficultés éprouvées par l’individu à répondre à des questions sur son identité professionnelle, l’interpellation du faux lieutenant-colonel à Cocody se fera aussitôt sur place :
«Résultat : interpellation immédiate. Le prétendu haut gradé s’appelle en réalité K. M., 31 ans, se disant entrepreneur… mais pas dans l’armée ! Il réside dans un village de Bingerville, proche d’Abidjan, et visiblement, il avait décidé de “changer de carrière” pour un jour… Le Procureur de la République a été aussitôt informé, et notre “officier de circonstance” a été placé en garde à vue. Il sera déféré devant la justice pour répondre de ses actes.», explique la police dans son récit ce vendredi 1er août.
