La candidature de Gbagbo à la présidentielle de 2025 est pour l’heure incertaine, en raison de son absence sur liste électorale indépendante dévoilée par la CEI. Président du conseil stratégique et politique du Parti, Katinan Koné a déclaré lors d’une tournée dans le Béré que le PPA CI n’acceptera pas l’exclusion de son candidat du scrutin présidentiel.
La candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025 est le combat actuel mené par le PPA CI. Si l’opération de parrainage de candidature bat son plein, la question de l’éligibilité du président du PPA CI n’est toujours pas résolue. La raison, son absence de la liste électorale définitive publiée par la commission indépendante. Pourtant, le PPA CI croit fermement en la candidature de Gbagbo en 2025. Lors d’une tournée dans la région du Béré, le président du conseil stratégique et politique a réitéré une nouvelle fois l’engagement du parti à défendre la candidature du président Gbagbo à la présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire :
«Vous vous déclarez candidat pour un 4ème mandat alors que la loi n’autorise que 2 et vous excluez les autres par des artifices. Ce n’est pas la force, c’est l’injustice. Et l’injustice on la combat…En tout cas le PPA-CI n’acceptera pas l’exclusion de Laurent Gbagbo, le PDCI-RDA n’acceptera l’exclusion de Tidjane Thiam et le GPS n’acceptera l’exclusion de Soro Guillaume… Vous ne pouvez pas avoir mené un tel combat hier et être le champion de l’exclusion aujourd’hui.», a déclaré Katinan Koné. Selon le cadre PPA CI, le soutien à la candidature de Laurent Gbagbo est en réalité un combat mené pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire :
«La première des choses qui nous manque, c’est la liberté, la souveraineté. C’est quand on est libre qu’on peut bien penser et réaliser le développement. Mais comme on n’est pas souverain, ce sont les occidentaux qui fixent les prix de nos produits agricoles et ils fixent les prix de ce qu’ils produisent. C’est pourquoi nous sommes derrière Gbagbo. C’est le seul qui se bat pour que nous soyons libres et souverains. Le développement, ce n’est pas quand on a nommé un cadre de la région. Le développement que nous voulons, c’est que l’enfant puisse aller à l’école et après les études, il puisse travailler.», souligne Katinan Koné.