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Présidentielle octobre 2025: Toh Bi Vincent dénonce l’absence du calendrier électoral CEI

La présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire approche à grands pas alors que le calendrier électoral n’est toujours pas mis à la disposition des candidats. Candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne, Toh Bi Vincent dénonce le manque de professionnalisme de la commission électorale indépendante.

Candidat à la présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire, Toh Bi Vincent s’est une nouvelle fois prononcé sur le processus électoral en cours. Depuis quelques jours, le processus de collecte des parrainages a été lancé par la commission électorale indépendante. Les candidats s’activent sur le terrain pour la collecte des parrainages en vue de former leur dossier de candidature à la présidentielle d’octobre 2025. Mais Toh Bi Vincent constate un manque de professionnalisme de la CEI, la commission électorale, notamment sur la question de la mise à disposition du calendrier électoral : «Quel est ce processus électoral en Côte d’Ivoire, qui est mené sans calendrier électoral public officiel, sans chronogramme, sans feuille de route? Quand on pose des débats sérieux qui engagent l’avenir de la Côte d’Ivoire, au lieu de nous faire répondre par leurs experts, ils nous envoient leurs journalistes et leurs cyber activistes, diplômés en injures et en falsifications de l’évidence, qui ont volontairement éteint leur intelligence contre des billets de banque ou des promesses de postes.

Personne ne respecte plus le savoir en Côte d’Ivoire, tout le monde parle de tout, tout le monde connaît tout. Le patient mourant dit au Professeur en Médecine comment on soigne des malades graves. Avec cet élan, comment la médiocrité ne gangrènerait-elle pas toute une Nation? Il n’y a aucun pays au monde qui engage un processus électoral, sans un calendrier électoral officiel public.», a rapporté l’ancien préfet d’Abidjan ce mercredi 9 juillet. Le candidat à la présidentielle d’octobre 2025 a même invité la commission électorale à prendre exemple sur certains pays de la sous-région, concernant la transparence du processus électoral : «On navigue à vau-l’eau ici chez nous en Côte d’Ivoire et au gré de l’arbitre. Cela ne se fait pas.

Ce n’est pas à coups de communiqués ou de réunions prestement convoquées que nous devons être informés de dispositions spécifiques, d’activités ou de dates. Les bonnes pratiques et les normes régionales, africaines et universelles requièrent une publication officielle du calendrier électoral, prévoyant les activités, les opérations, les réunions, les formations, les recrutements, la prise des textes réglementaires, au minimum 18 mois avant la tenue du scrutin. Je demande à la CEI d’observer, par respect pour les Ivoiriens, un minimum de professionnalisme et de transparence dans la conduite de ce processus électoral.», a fait Toh Bi Vincent. L’ancien préfet d’Abidjan, membre d’une alliance avec le candidat Tiémoko Assalé, a également dénoncé l’instauration du système de parrainage à la présidentielle en Côte d’Ivoire.

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