La voie San Pedro-Gabiadji-Soubré inquiète le député Tiémoko Assalé. En tournée dans cette partie du pays dans le cadre de sa candidature à la présidentielle, l’élu ivoirien rapporte d’ailleurs qu’un accident mortel a coûté la vie à deux personnes il y’a quelques jours sur ce tronçon.
La voie San Pedro-Gabiadji-Soubré est dans un état qui inquiète le député ivoirien Tiémoko Assalé. Ce tronçon très fréquenté quotidiennement serait dans un état de délabrement selon l’élu ivoirien qui est en tournée dans la région : «Au cours de mon dernier voyage dans la région du Goh, j’ai alerté sur l’état déplorable de la route Gagnoa-Guiberoua. Peu après, j’étais dans la région du N’ZI où j’ai pu féliciter le gouvernement pour la qualité exemplaire des routes reliant les départements locaux. Depuis trois jours, je suis en visite dans la région de San Pedro.
Bien que la qualité de la voie de la côtière jusqu’à San Pedro mérite des éloges, je dois déplorer vivement l’état dangereux et dégradé de la voie reliant San Pedro à Gabiadji, poursuivant jusqu’à Soubré. Sur ce tronçon, automobilistes et motocyclistes frôlent la mort quotidiennement, de jour comme de nuit. J’ai moi-même constaté la gravité de la situation en empruntant cette route à plusieurs reprises entre vendredi et dimanche.», rapporte ce lundi 11 août l’élu ivoirien. Les accidents de circulation routiers en Côte d’Ivoire sont principalement dus aux excès de vitesse et actes d’incivisme au volant.
Mais dans le cas de cette région, l’état de la voie San Pedro-Gabiadji-Soubré pourrait figurer parmi les causes d’accidents de circulation selon l’élu ivoirien. Tiémoko Assalé révèle d’ailleurs que deux personnes ont perdu la vie sur cette voie il y’a de cela quelques jours : «Le vendredi, un accident dramatique a eu lieu sur cet axe, juste après Gabiadji, impliquant un camion et un motocycliste. Le bilan est tragique: deux morts sur le coup, l’épouse du motocycliste et son enfant de trois ans, tandis que le père est dans le coma, depuis. Que cette région, l’une des plus grandes zones productrices de cacao, soit desservie par une route en si mauvais état, voilà bien un paradoxe qui interroge.», laissait entendre l’élu ivoirien.