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Arrestation de Lida Kouassi : le PPA CI dénonce son placement sous mandat de dépôt

L’arrestation de Lida Kouassi dans la soirée de la manifestation de l’opposition dans la commune de Yopougon avait suscité de nombreuses réactions au sein du PPA CI. Ce mardi 12 août, la porte-parole du parti des peuples africains sort de sa réserve et dénonce le placement sous mandat de dépôt de l’ancien ministre et proche de Laurent Gbagbo.

L’arrestation de Lida Kouassi Moïse après la marche de l’opposition ivoirienne avait soulevé un vent d’indignation au PPA CI. Lors de l’émission NCI 360, Steve Beko, communicant du PPA CI, a même quitté le plateau de l’émission avant la fin, en guise de protestation contre les arrestations de cadres du parti. Après plusieurs heures d’interrogatoire, l’ancien ministre de la défense a été placé sous mandat de dépôt, tout comme Koné Aboubakar, tous deux cités dans les violences survenues dans la commune de Yopougon, début août. Pour le parti des peuples africains, l’arrestation de Lida Kouassi et son placement sous mandat de dépôt viole plusieurs dispositions de loi :

«Le 12 aout 2025 – Le 11 août 2025, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan a indiqué que, suite à l’incendie d’un bus de la SOTRA et à la dégradation d’un véhicule de police le 1er août, plusieurs personnes avaient été interpellées. Entendues hors la présence d’avocats, elles auraient cité Messieurs Lida Kouassi Moïse, ancien Ministre de la Défense, et Koné Boubakar, Ambassadeur à la retraite, tous deux hauts cadres du PPA-CI, entraînant le placement sous mandat de dépôt de l’ensemble de ces personnes.

Nous relevons que le placement sous mandat de dépôt de Monsieur Lida Kouassi Moïse, ancien ministre de la République, viole manifestement les dispositions des articles 43 et 44 de la Loi n° 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, d’ancien Chef ou Président d’Institution nationale et d’ancien membre du Gouvernement, qui prévoient des garanties procédurales spécifiques.», révèle Me Habiba Touré, porte-parole du parti des peuples africains. Rappelons que dans le cadre des enquêtes ouvertes sur les incidents de Yopougon, plusieurs membres du PPA CI ont été mis aux arrêts. Josué Kouamé, l’un des militants du parti, a même fait des aveux en direct sur les violences survenues dans la nuit du 2 août dernier dans la commune de Yopougon.

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