Sanh Sévérin souhaite voir les clubs du championnat ivoirien emprunter la voie de l’ASEC Mimosas au niveau de la gestion. Malgré les hausses des subventions à la FIF, de nombreux clubs de foot ivoiriens sont confrontés à des difficultés financières, faute de partenaires par exemple. Pour le journaliste sportif, les dirigeants des clubs de football doivent copier Me Roger Ouégnin qui a fait de l’ASEC une véritable industrie sportive.
Sanh Sévérin invite les dirigeants de clubs de foot en Côte d’Ivoire à innover. Dans le championnat ivoirien, l’Asec Mimosas est aujourd’hui l’un des clubs qui fait la fierté du pays et cela sur plusieurs plans. Depuis son arrivée aux commandes, Me Roger Ouegnin s’est attelé à positionner le club jaune et noir au sommet du championnat national, mais aussi sur la scène africaine, même si le club peine ces dernières années à rivaliser avec certains grands clubs africains. Les subventions des clubs ont été revus à la hausse par Idriss Diallo, depuis son arrivée à la fédération ivoirienne de football : «La Fédération Ivoirienne de Football a augmenté depuis 2022 les subventions issues des droits télé aux clubs.
En Ligue 1, on est passé de 70 millions à 100 millions , en Ligue 2 de 30 millions à 50 millions et en D3 de 15 millions à 30 millions. Comme on le constate, en Ligue 2 et en D3, on est passé du simple au double quasiment. Au football féminin, les fonds alloués ont fait un bond de 5 à 10 millions de Fcfa en D1 féminine. La FIF a donc fait un grand pas dans l’autonomisation des clubs et les adeptes du « On peut faire mieux » n’ont désormais que cet argument qui ne repose souventes fois sur rien.
Mais quelle est la part des clubs dans tout ça puisqu’on entend à longueur de journée, « C’est MON club »? Qu’est-ce que les clubs eux-mêmes font pour augmenter leurs revenus et se hisser tout en haut de l’échelle à coups de partenariats, sponsoring et accords stratégiques?», a déclaré Sanh Sévérin.
Fort de ce constat, le journaliste sportif invite les dirigeants des clubs de foot à s’inspirer du modèle de l’Asec, pour améliorer les revenus générés pendant la saison : «Il faut suivre la voie empruntée par l’Asec. Ce sentier du développement financier durable où il n’y a presqu’aujourd’hui que ses seuls pas. Car oui, dans le marasme du football ivoirien, l’Asec est l’exemple de gestion le plus édifiant, le plus beau. Il n’y a rien de mal à copier ce qui est bon.», a réagi le journaliste Sanh Sévérin.