Tiémoko Assalé s’est engagé en politique pour batir une nouvelle société de confiance. Selon le président du Mouvement politique ADCI, cette nouvelle société de confiance passe inéluctablement par une transparence au niveau des salaires, surtout de tous ceux qui perçoivent plus de 20 millions par an.
Tiémoko Assalé envisage de jouer la carte de la transparence en ce qui concerne les salaires des membres du gouvernement, et de certains cadres de fonction publique et présidents d’institution. A la tête du mouvement politique ADCI, le député maire de la commune de Tiassalé a affirmé vouloir rendre public les salaires de tous ceux qui perçoivent plus de 20 millions de FCFA par an, une fois aux affaires. Tout naturellement les membres du gouvernement, les DG de société publiques d’Etat, sont concernés par cette déclaration de transparence au niveau des salaires.
Mais ce n’est pas tout puisque le président du mouvement ADCI promet aussi de mettre en place une nouvelle Autorité de Lutte Pour la bonne gouvernance : «Les Ivoiriens sauront tout… Quand nous aurons ce pays en mains, les Ivoiriens saurons tout. Tous ceux qui sont payés avec l’argent public et qui gagnent plus de 20 millions par an, verront leurs revenus affichés sur le site internet, non pas du Gouvernement, mais de l’Autorité pour la Transparence de la vie Publique (A.T.P) en remplacement de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), avec de vrais pouvoirs de police judiciaire et d’investigations administrative et financière.
C’est une exigence de la Société de Confiance que nous voulons construire en remplacement de celle dans laquelle nous vivons aujourd’hui et qui assassine le génie et les rêves de nos enfants, de notre jeunesse.», a révélé le député maire de la commune de Tiassalé. S’il a officiellement lancé son mouvement politique en décembre dernier dans la ville de Yamoussoukro, Tiémoko Assalé ne s’est pas encore prononcé sur ses ambitions politiques pour 2025, année durant laquelle se tiendra la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Mais certaines voix s’élèvent déjà pour réclamer une candidature du président du mouvement politique ADCI. En attendant de se prononcer le président de ADCI poursuit son occupation de terrain, par l’implantation des bases militantes de son parti à travers le pays.