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Prime des enseignants : Mariatou Koné plaide pour un syndicalisme responsable

La prime des enseignants en Côte d’Ivoire n’est pas encore une réalité, même si les discussions avancent dans le bon sens selon les différents ministères engagés dans les négociations. Pour faire bouger les choses, certains syndicats au niveau de l’enseignement avaient engagé une grève de 72h l’année dernière, paralysant partiellement le déroulement des cours dans certains établissements.

La prime des enseignants en Côte d’Ivoire est l’une des revendications phares portées par les enseignants ces dernières années. Pour tenter de faire bouger les choses, certaines faitières avaient projeté une grève de 72h en novembre dernier. Si la grève n’a été que partiellement suivie dans les écoles, les enseignants n’excluent pas d’engager de nouvelles actions syndicales dans le courant de l’année, si les discussions n’évoluent pas véritablement. Pour la ministre en charge de l’éducation nationale, certaines faitières de l’enseignement général doivent s’accommoder d’un syndicalisme responsable :

«Notre école évolue pour s’adapter aux innovations et aux exigences du 21ᵉ siècle, tout en visant de meilleures performances… Je vous exhorte à pratiquer un syndicalisme responsable. Ce syndicalisme ne nie pas le droit à la revendication ni à la défense des intérêts de ses membres. Mais il doit, dans le cadre de l’école, respecter le droit à l’éducation de nos enfants », a déclaré la ministre Mariatou Koné. Sur la question des primes, une nouvelle rencontre devrait avoir lieu le 27 février 2025, entre les ministères concernés et les associations syndicales.

Mais avant cette rencontre, Mariatou Koné s’est montré plutôt rassurante sur la prise en compte des revendications liées à la prime des enseignants en Côte d’Ivoire : «Faites confiance au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Faites confiance au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Robert Beugré Mambé. Faites confiance au Gouvernement et, surtout, faites-moi confiance dans la défense de vos intérêts. La volonté politique d’examiner vos revendications est clairement exprimée. Je peux vous l’assurer. », a poursuivi la ministre ivoirienne de l’éducation nationale.