Mis à jour le 7 octobre 2025
Le scrutin présidentiel du 25 octobre en Côte d’Ivoire se jouera entre cinq candidats selon la décision rendue par le Conseil Constitutionnel. Ecarté de la liste des candidats pour défaut de parrainage, Laurent Gbagbo n’envisage pas d’apporter un quelconque soutien aux candidats de l’opposition en lice dans cette présidentielle ivoirienne.
Le scrutin présidentiel du 25 octobre en Côte d’Ivoire approche à grands pas. A moins de deux mois de l’échéance électorale, le président du PPA CI s’est prononcé sur la situation politique. Ecarté du scrutin présidentiel, l’ancien président ivoirien ne soutiendra aucun candidat de l’opposition en lice dans cette élection présidentielle. C’est ce qui ressort du communiqué lu ce jeudi 18 septembre par la porte-parole du parti, Me Habiba Touré : «Le Président Laurent Gbagbo a entendu chacune de ces propositions. La première, bien que pertinente en théorie, n’a pas prospéré : elle ne faisait pas l’unanimité, ni parmi les candidats exclus, ni parmi nos concitoyens. De plus, il faut le dire clairement, les candidats retenus par le Conseil constitutionnel ne sont pas ceux investis par les grands partis politiques du pays.
Dès lors, il n’y avait ni consensus, ni légitimité suffisante pour bâtir une telle stratégie. La seconde option, celle d’actions démocratiques et pacifiques, s’est imposée comme la voie à suivre. Car notre véritable adversaire, ce n’est pas tel ou tel candidat : c’est le régime RHDP, avec à sa tête Monsieur Alassane Ouattara, qui semble vouloir transformer la Côte d’Ivoire en un royaume personnel, où la Constitution n’est plus une boussole mais un obstacle à contourner.». Par cette déclaration, Laurent Gbagbo ferme donc tout soutien aux candidats de l’opposition, en dépit des appels lancés ces derniers jours par Simone Gbagbo ou encore Ahoua Don Mello. Le président du PPA CI envisage donc la voie de la protestation :
«Le Président Laurent Gbagbo tient à préciser que sa volonté n’est pas de contester nos institutions. Bien au contraire. Il s’agit de leur rappeler que leur force et leur légitimité ne viennent pas d’elles-mêmes mais du peuple, et du peuple seul. Elles agissent en son nom, et c’est du peuple qu’elles tirent leur autorité. Oublier cela, c’est trahir l’esprit même de la République.», explique Me Habiba Touré. Le scrutin présidentiel du 25 octobre réunira cinq candidats sur la soixantaine de candidats ayant déposé leur dossier auprès de la commission électorale indépendante. Si l’opposition s’accorde sur la nécessité d’une alternance politique, difficile de savoir si l’opposition s’entendra sur un candidat commun pour le scrutin présidentiel du 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire.
