Mis à jour le 7 octobre 2025
La rencontre entre Billon et Tiémoko Assalé à quelques jours du lancement de la campagne électorale alimente la polémique. Débouté par le Conseil Constitutionnel concernant sa candidature, le député maire de la commune de Tiassalé pourrait encore avoir une carte à jouer dans cette présidentielle, notamment en laissant des consignes de vote à ses partisans.
La rencontre entre Jean Louis Billon et Tiémoko Assalé ce jeudi 2 octobre va-t-elle aboutir à un soutien politique lors de la présidentielle ? Après la validation de sa candidature par le Conseil Constitutionnel, Jean-Louis Billon se prépare activement à entrer en campagne, à l’instar des autres candidats à la présidentielle. A défaut d’un candidat unique de l’opposition à cette présidentielle, la recherche de soutiens reste la meilleure option pour les candidats de l’opposition en lice. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’Ahoua Don Mello avait confié sa candidature à l’ex-président Laurent Gbagbo, après la validation de sa candidature par le Conseil Constitutionnel.
Mais aucune consigne de vote lancée par le PPA CI en faveur d’Ahoua Don Mello, encore moins en faveur de la candidature de Simone Gbagbo. Au menu de la rencontre entre Billon et Tiémoko Assalé, la situation politique du pays, plus particulièrement la présidentielle du 25 octobre prochain. En disgrâce avec la direction actuelle du PDCI RDA, Jean Louis Billon ne devrait pas bénéficier d’un soutien de sa famille politique à sa candidature. Toutefois, il pourrait bien bénéficier d’un soutien de Tiémoko Assalé, candidat de l’opposition débouté par le Conseil Constitutionnel lors de l’annonce de la liste officielle des candidatures à la présidentielle :
«Je n’ai pas été qualifié pour la présidentielle, mais l’avenir est devant nous. Je suis prêt à dialoguer avec tous les responsables politiques, sans exclusive. Nous devons parler, recréer l’espérance, et bâtir des alternances pacifiques et démocratiques car nous portons encore les conséquences du coup d’État de 1999. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui plus divisée qu’après la présidentielle de 2010. Il est impératif que nous nous parlions.», a déclaré le député maire Tiémoko Assalé.