L’outrage au chef de l’Etat en Côte d’Ivoire est passible d’une peine de prison. En dépit des campagnes de sensibilisation lancées pour un usage responsable des réseaux sociaux, certains individus, à l’instar de l’adolescent Koffi Kouassi Toussaint, continuent de s’adonner à des dérives langagières à l’endroit des plus hautes autorités du pays.
Suite à l’outrage au chef de l’Etat, un appel à témoin a été lancé par le Procureur à l’endroit de quatre individus. Ces individus dont les identités et photos ont été diffusées sur la toile sont activement recherchés depuis quelques jours en Côte d’Ivoire. Une forte récompense a d’ailleurs été annoncée pour toute information permettant d’identifier et interpeller les auteurs de ces actes d’outrage au chef de l’Etat. Parmi les individus recherchés, un adolescent de 14 ans répondant au nom de Koffi Kouassi Toussaint. Elève au lycée professionnel de Daoukro, il avait récemment proféré des injures à l’endroit de la plus haute autorité du pays.
Quelques jours après l’appel à témoin lancé, l’adolescent de 14 ans sera interpellé par la police. Et nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le sort de cet adolescent, à savoir s’il sera jugé comme étant un adulte ou condamné en tant que mineur. Selon les informations dont nous disposons, disponibles sur la plateforme loidici.biz, un mineur âgé de plus de 13 ans peut faire l’objet d’un placement dans une maison d’arrêt, selon certaines conditions bien spécifiques. Tirant donc les conséquences de cette information, l’adolescent de 14 ans dénommé Koffi Kouassi Toussaint peut très bien faire encourir une peine de prison pour outrage au chef de l’Etat sur les réseaux sociaux.
En tout Etat de cause, il convient à tous de rappeler qu’il faut uniquement se fier au communiqué du Procureur ou du ministère de la justice, concernant la suite qui sera donnée à cette affaire. A l’approche des élections les sorties inappropriées sur les réseaux sociaux à l’endroit des autorités du pays ont connu une ascendance. Le Procureur de la République également été victime d’offense sur les réseaux sociaux.