Le transport de cannabis est un délit sévèrement puni par les lois ivoiriennes, tout comme la commercialisation de cette substance. Selon les informations révélées par le journaliste Fernand Dédeh, deux policiers cités dans une affaire de transport de cette drogue pourraient écoper d’une peine de 10 ans de prison ferme, selon le réquisitoire du Procureur de la République.
Le transport de cannabis en Côte d’Ivoire est strictement interdit, au même titre que la commercialisation de cette substance. Les autorités ont interpellé deux agents de police cités dans une affaire de transport de Cannabis. Selon les informations fournies par le journaliste Fernand Dédeh, ces deux policiers cités dans l’affaire seraient des agents de police en service au GMI d’Abengourou. A en croire les révélations faites par le journaliste sur cette affaire, les avocats des deux prévenus auraient plaidé coupable, en demandant la clémence du juge dans cette affaire. Les deux agents de police cités dans cette affaire encourent une probable radiation des effectifs de police pour ce délit.
Leurs avocats auraient donc plaidé pour la clémence du juge pour leur éviter une double peine dans cette affaire. Le Procureur de la République a requis une peine de 10 de prison ferme à l’encontre des deux policiers, assortie d’une forte amende de 50 millions de Franc Cfa. Les deux agents de police impliqués dans cette affaire de transport de cannabis seront situés sur leur sort le 7 novembre 2025 selon les informations du journaliste. Fernand Dédeh a par ailleurs rappelé les circonstances de l’interpellation des deux agents de police :
«Les faits : les deux fonctionnaires de police ont été arrêtés au corridor de Niablé en tentant de faire passer un colis de 43 blocs de cannabis, dissimulés dans un emballage de pagnes. Selon leurs propos, un passeur leur a demandé de convoyer le colis à Abengourou moyennant la somme de 150 000 FCFA. Le procureur de la République est formel, ils sont membres d’un réseau de distribution de cannabis. « Quand ils ont été arrêtés, ils ont proposé de l’argent à leurs collègues. On se demande comment ces individus sont devenus policiers », a-t-il martelé. Ils sont accusés des faits d’association de malfaiteurs, de trafic de cannabis et de corruption. Le parquet a demandé un châtiment exemplaire.», a fait savoir le journaliste.
