L’affaire des souscripteurs KDS et SAUTOC en Côte d’Ivoire n’a pas encore connu un dénouement favorablement pour les souscripteurs qui réclament un remboursement. Pour aider les victimes, l’association FIER a engagé une procédure judiciaire. L’avocat commis à cette action en justice vient de faire de nouvelles confidences sur le processus.
L’affaire KDS et SAUTOC s’invite encore au cœur de l’actualité ivoirienne. Ces deux entreprises avaient lancé il y’a quelques années un programme de souscription pour l’acquisition et la gestion des taxis intercommunaux en Côte d’Ivoire. Les facilités de paiement et les garanties proposées ont fini par convaincre des centaines de souscripteurs. Mais l’affaire KDS et SAUTOC a malheureusement pris une autre tournure. Les souscripteurs ont donc demandé un remboursement des fonds engagés. Une procédure judiciaire a été lancée par l’association FIER, en accord avec certains souscripteurs. Me François, avocat chargé de cette procédure en justice, fait le point dans un communiqué :
‘‘Dans le cadre des procédures d’instruction et notamment de l’affaire KDS, plusieurs requêtes ont été déposées par Me François Serres et Me Amani Kouamé, avocats commis par l’association FIER pour défendre les intérêts des victimes de KDS et SAUTOC, à l’effet de solliciter des mesures d’instruction complémentaire, visant les sociétés susvisées et ces tiers, de même que la recherche d’autres biens mobiliers et immobiliers. Elles n’ont pas été suivies d’effet au point que le conseil des victimes a dû saisir le Président de la Cour d’appel. Consécutivement, le ministre de la Justice a également été saisi.
Il convient de bien distinguer les faits initiaux emportant le soutien du Gouvernement et sa décision de rembourser les souscripteurs et les procédures pénales en cours. De fait, ces derniers n’ont investi dans ces affaires que du fait de la crédibilité qu’apportait ce soutien aux affaires proposées.’’, a déclaré l’avocat commis par FIER. Poursuivant, Me François Serres précise que les fonds saisis pourront servir au dédommagement une fois la décision finale tombée : ‘‘Aujourd’hui, les fonds saisis par l’AGRAC et logés au Trésor Public ne seront disponibles qu’après une décision définitive. Ils serviront à réparer les préjudices subis.’’, explique l’avocat.