Les applications de prêts en ligne foisonnement depuis des mois sur les réseaux sociaux, des applications qui ne disposent d’aucun agrément dans la majorité des cas pour exercer leurs activités. Les victimes ne se comptent plus du bout des doigts. Face à l’urgence, la PLCC a mené une enquête dans ce milieu de prêts illégaux. Les investigations ont conduit à plus d’une vingtaine d’arrestations.
Les applications de prêts en ligne en Côte d’Ivoire font de plus en plus de victimes, en dépit des mises en garde régulièrement lancées par les autorités. Ces applications proposent d’accorder du crédit allant jusqu’à 500 000 FCFA parfois, remboursables sur plusieurs mensualités, avec des taux d’intérêts relativement bas. Attirés par les conditions flexibles indiquées par ces applications de prêts en ligne ne sont généralement pas respectées. Conséquence, les personnes ayant contracté des prêts auprès de ces structures illégales se retrouvent parfois harcelées et même menacées dans certains cas. Face à la récurrence des plaintes, la PLCC vient de frapper un véritable coup de filet dans cet univers de prêts en ligne.
Selon une information transmise par la plateforme de lutte contre la cybercriminalité, plus d’une vingtaine de personnes en lien avec ces activités illégales de prêts ont été arrêtées : «De nombreuses victimes confrontées à ces abus, ont saisi la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), un centre technique de l’Agence Nationale de la Sécurité de l’Information. Les investigations menées ont permis l’interpellation de plusieurs individus impliqués, parmi lesquels : O.I.R, B.N, A.O, A.K.M, G.J.E, A.A.O, G.B.M, A.E.J, A.A.F, D.T.A, Y.A.Y, T.R.E, N.A.I, D.S.Y, O.G.E, N.F.Y, D.A.J, T.Z.C, B.T.M et bien d’autres.
Les suspects ont reconnu avoir mis en place un réseau frauduleux de prêts en ligne à travers les applications « Flèche Prêt », « Finance Quotidienne », « Wave Prêt » et « Crédit Max ». Ces interpellations démontrent notre volonté de sécuriser le cyberespace et de lutter contre les abus. En conclusion, ils ont été transférés devant le parquet pour prêts usuraires sur Internet, vol de données à caractère personnel et menaces via un système d’information.», indique la PLCC. Ces instances de prêts, si elles opèrent souvent sous différentes dénominations, observent toujours le même mode opératoire.