La cagnotte lancée par Johnny Patcheko sur les réseaux sociaux en vue de collecter des fonds alimente la polémique depuis quelques jours. La raison, un communiqué attribué au ministère de la justice, dans lequel une mise en garde est adressée à toute personne qui envisagerait de participer à la collecte de fonds lancée par l’activiste ivoirien.
Une cagnotte a été lancée par Johnny Patcheko sur les réseaux sociaux il y’a de cela quelques jours. Depuis le lancement de cette opération de collecte de fonds, les spéculations vont bon train, en raison d’un communiqué faussement attribué au ministère de la justice et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Selon ce communiqué, la cagnotte lancée par Johnny Patcheko pourrait entrainer des éventuelles arrestations, au motif que des procédures judiciaires seraient engagées en Côte d’Ivoire contre l’activiste ivoirien résidant en Europe :
«Le ministère public rappelle avec la plus grande fermeté que plusieurs procédures judiciaires internationales sont en cours à l’encontre de Monsieur Koukougnon Christ Yvon. Cette initiative de collecte de fonds s’inscrit dans un complot visant à porter atteinte à la paix et à la sécurité de la Côte d’Ivoire. En conséquence, toute personne qui, en connaissance de cause, apportera un soutien financier ou matériel à Monsieur Koukougnon Christ Yvon sera considérée comme complice de ce complot. Elle s’exposera à des poursuites judiciaires et encourra les sanctions prévues par la loi, avec toute la rigueur des textes en vigueur».
Tout naturellement, l’information a été démentie par le ministère de la justice et des droits de l’homme. Ledit communiqué relatif à des sanctions sur la cagnotte lancée par Johnny Patcheko relève d’une fausse informée relayée sur les réseaux sociaux. A l’approche de la présidentielle ivoirienne, les autorités alertent quotidiennement sur la diffusion des fausses nouvelles, surtout avec un contexte sous-régional marqué par une recrudescence du terrorisme dans les pays frontaliers que sont le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.