Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Contester les décisions de justice ivoirienne: pas une infraction selon Tiémoko Assalé

Contester les décisions de justice ivoirienne constitue-t-il une infraction ? Pas du tout, selon l’avis de Tiémoko Assalé, président du parti ADCI. Pour le député ivoirien, la contestation d’une décision de justice, ou même la critique, ne constituerait pas en soi une infraction punie en Côte d’Ivoire.

Contester les décisions de justice ivoirienne ne constitue pas une infraction selon Tiémoko Assalé. Cette intervention du député maire de Tiassalé fait suite à une polémique qui enfle les réseaux sociaux, depuis quelques semaines. Le 8 septembre dernier, le Conseil Constitutionnel rendait public la liste des candidats retenus à l’élection présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire. Seules cinq candidatures ont été validées par le Conseil Constitutionnel, sur la soixantaine de dossiers transmis par la commission électorale indépendante. Après avoir dévoilé la liste des candidats, le Conseil Constitutionnel a déclaré que sa décision n’était susceptible d’aucun recours.

Comme il fallait s’y attendre, cette information a suscité de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux. Mais de l’avis de Tiémoko Assalé, contester les décisions de justice ivoirienne ne constitue pas une infraction en soi : «On entend ces derniers temps qu’on n’a pas le droit de contester une décision de justice ou même de la commenter. On répète cela sur des plateaux de télé avec l’intention claire d’intimider ou de menacer des citoyens. Dans une démocratie et non dans une autocratie, on a le droit de commenter et de critiquer une décision de justice parce que la justice est rendue au nom du peuple et le peuple a le droit de commenter et de critiquer.», a fait savoir le député maire de la commune de Tiassalé.

Pour le candidat recalé à la présidentielle du 25 octobre, «Ce qui est interdit là-bas comme ici en Côte d’Ivoire, c’est de troubler l’ordre public en se rebellant contre une décision de justice, c’est d’appeler à la révolte contre une décision de justice. C’est cela qui constitue une infraction, pas le simple fait de dire qu’on n’est pas d’accord ou que les juges ont rendu une mauvaise décision au regard du droit ou des faits.», précise Tiémoko Assalé dans son analyse.

Mission News Theme by Compete Themes.