Le décès du détenu Koré Sery Evariste il y’a quelques jours alimentent de nombreux débats. Détenu depuis plus de quatre ans au PPA, anciennement la MACA, l’individu était inculpé pour plusieurs chefs d’accusation, dont atteinte à l’autorité de l’Etat ou encore détention illégale d’armes et de munitions de guerre.
Le décès de Koré Sery Evariste a soulevé de nombreuses polémiques sur les réseaux sociaux. Pour rétablir les faits, l’administration pénitentiaire a produit ce lundi 6 octobre un communiqué relatif aux circonstances du décès du détenu Koré Sery Evariste. Selon les premières informations communiquées par le PPA, anciennement la MACA, le détenu ivoirien a rendu l’âme dans la soirée du vendredi 3 octobre dernier, aux alentours de 23h, des suites d’une pathologie : «Le vendredi 03 octobre 2025, le détenu KORE Sery Évariste était référencé vers l’Hôpital Général de Yopougon Attié puis le Centre Hospitalier Universitaire de Treichville, où il subira une intervention chirurgicale visant le rétablissement de la continuité digestive.
En dépit de la prise en charge complète du protocole pré-opératoire et post- opératoire, il rendait l’âme ce même vendredi, à vingt-trois (23) heures des suites de la pathologie pour laquelle il avait été conduit dans les centres hospitaliers ci-dessus mentionnés.», a déclaré l’administration pénitentiaire dans son communiqué, ce lundi 6 octobre 2025. Inculpé depuis plus de 4 ans, le détenu Koré Sery Evariste était poursuivi pour plusieurs chefs d’accusations :
«KORE Sery Évariste, détenu à la suite de son inculpation, le 28/04/2021, pour les faits d’atteinte à la défense nationale, attentat contre l’autorité de l’état, participation à une activité mercenaire, association de malfaiteurs et détention illégale d’armes et de munitions de guerre (1re catégorie), était à sa deuxième admission en milieu hospitalier, après celle en date du 24 septembre 2025.», lisons-nous dans le communiqué du PPA, le pole pénitentiaire d’Abidjan. Le décès du détenu Koré Sery Evariste a suscité de nombreuses réactions, notamment celle du député maire Tiémoko Assalé Antoine.