La flambée du prix du Cacao sur le marché mondial ces jours-ci relance la polémique sur le prix d’achat minimum garanti aux producteurs dans certains pays. Actuellement, le coût des fèves sur le marché mondial a dépassé les 12 000 dollars la tonne, soit plus de 7500 FCFA le Kg.
La flambée du prix du cacao sur le marché mondial actuellement sera sans répercussions pour certains producteurs. Dans le souci de garantir des revenus stables aux producteurs, peu importe les agitations sur le marché mondial, certains pays producteurs ont opté pour une politique de prix minimum garanti aux planteurs lors de chaque campagne de commercialisation. C’est le cas de la Côte d’Ivoire et du Ghana qui fixent avant chaque campagne un prix bord champ aux planteurs.
Face à la flambée du prix du cacao sur le marché mondial il y’a quelques mois, le gouvernement ivoirien avait revu à la hausse le prix d’achat garanti aux planteurs lors de la campagne intermédiaire. Pour la campagne 2024-2025 ouverte en octobre dernier, le prix fixé pour l’achat du cacao en Côte d’Ivoire était de 1800 FCFA, un prix en hausse qui a d’ailleurs été salué. Ces derniers jours, la flambée du prix du cacao sur le marché mondial a relancé la polémique sur le prix d’achat des fèves en Côte d’Ivoire. Le coût des fèves à l’international a battu des records, atteignant les 12 000 dollars USA le prix de la tonne.
Si l’on s’en tient à la valeur actuelle du dollar, le prix actuel est sur le marché mondial est de plus de 7500FCFA le Kg. Comme il fallait s’y attendre, cette flambée du prix a fait réagir certains acteurs de classe politique ivoirienne, notamment Steve Beko du PPA-CI : «12.107 dollars! Le prix actuel de la tonne de cacao sur le marché international. Considérant le cours actuel du Dollars qui est : 632 Fcfa , la Tonne est donc de : 7.651.624 Fcfa . Le Kilogramme équivaut donc à : 7651 Fcfa sur le marché international. Le kg actuel étant de 1800 FCFA en Côte d’Ivoire, cela revient à dire que planteur ivoirien touche 23,53% du prix actuel du marché international».