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Invalidation de la candidature de Tiémoko Assalé : le député va saisir le Conseil Constitutionnel

L’invalidation de la candidature de Tiémoko Assalé a suscité une onde de choc pour ses partisans, mais surtout pour sa famille politique, le parti ADCI. La candidature du député maire de Tiassalé a été rejetée par le Conseil Constitutionnel suite à des irrégularités constatées dans la liste des parrainages déposées pour son compte.

L’invalidation de la candidature de Tiémoko Assalé par le Conseil Constitutionnel alimente la polémique. Le mouvement politique ADCI a réagi à la décision rendue par la plus haute Juridiction du pays, une décision accueillie avec beaucoup de regrets par les partisans du député maire de Tiassalé. Le motif du rejet de sa candidature a également été précisé par le Conseil Constitutionnel. La candidature du député maire a été rejetée au motif qu’il n’avait pas réussi à collecter le nombre de parrainages requis dans les régions, conformément au code électoral ivoirien. Sans pour autant remettre en cause le verdict rendu, le candidat recalé à la présidentielle du 25 octobre envisage de saisir le Conseil Constitutionnel :

«Si ces CNI sont de fausses CNI, le Conseil doit nous communiquer la liste des personnes concernées pour que nous puissions engager des poursuites pour faux et usage de faux parce que ces CNI nous ont causé un préjudice grave et irréparable. Si, au contraire, ce sont des erreurs qui viennent de nos équipes ou si nos équipes ont inventé ces numéros, la communication de cette liste nous permettra d’identifier les régions concernées et de prendre toutes les mesures disciplinaires ou correctrices nécessaires. Par conséquent, je saisirai, dans les jours qui viennent, le Conseil constitutionnel d’une requête afin d’obtenir la liste des 11 345 personnes et l’indication des régions où leurs parrainages ont été recueillis.», a déclaré le député maire de Tiassalé.

L’invalidation de la candidature de Tiémoko Assalé par le Conseil Constitutionnel met fin aux premières ambitions présidentielles du député ivoirien qui se projette déjà sur l’horizon 2030 : «Nous exigeons que ce type de situation soit définitivement éclairci et sanctionné : autrement, en 2030, nous serons tous dans les mêmes incertitudes avec ces parrainages qui resteront perçus comme une simple arme d’élimination de candidats gênants.», révèle l’élu ivoirien.

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