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Jean Bonin souhaite une réforme de l’article 48 du code de nationalité

Jean Bonin propose une réforme de l’article 48 du code nationalité en Côte d’Ivoire. A l’approche de la présidentielle ivoirienne, la polémique de la nationalité a refait surface avec la candidature de Tidjane Thiam à la présidentielle de 2025. Le candidat de l’opposition a été radié de la liste électorale au regard du fameux article 48.

Jean Bonin souhaite une réforme de l’article 48 du code de nationalité en Côte d’Ivoire. Le débat autour de la nationalité ivoirienne a refait surface à l’approche de la présidentielle du 25 octobre 2025. Le président du PDCI RDA, présent sur la liste électorale, a été radié du fichier électoral en application de l’article 48 du code de nationalité. Mais cette décision est vivement contestée par les avocats de Tidjane Thiam qui affirment que cette disposition ne s’applique pas au candidat du PDCI RDA car étant né français. Il y’a quelques jours, le ministère de la justice reconnaissait la nationalité ivoirienne de Thiam, malgré son éviction de la liste électorale. Pour Jean Bonin, une réforme de l’article 48 du code de nationalité en Côte d’Ivoire s’impose :

«Je vous écris aujourd’hui pour attirer votre attention sur un article de notre législation nationale qui, s’il est malheureusement longtemps resté discret dans le débat public, produit aujourd’hui des effets aux conséquences humaines majeures : l’article 48-1 du Code de la nationalité ivoirienne, qui stipule qu’un Ivoirien majeur perd automatiquement sa nationalité lorsqu’il acquiert volontairement une nationalité étrangère. Ce texte, tel qu’il est rédigé, frappe durement, et souvent à leur insu, de nombreux compatriotes vivant à l’étranger. Mes chers dirigeants, Je vous exhorte, avec tout le respect dû à vos fonctions, à réexaminer cet article 48-1. À l’adapter à notre époque.

À permettre à ceux qui le souhaitent de conserver leur nationalité ivoirienne, même s’ils en acquièrent une autre. Je suis de ceux qui pensent qu’il est légitime d’exiger qu’un président de la République ne détienne que la nationalité ivoirienne. C’est une exigence de loyauté absolue, d’allégeance exclusive à la nation. Mais cette exigence ne saurait être généralisée à tous les citoyens, sans discernement.», a déclaré le juriste ivoirien. La réforme de l’article 48 du code de nationalité n’est pour l’heure pas encore évoquée par l’actuel gouvernement. Mais cet article, rarement utilisé depuis son instauration, fait actuellement débat sur le cas Thiam.

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