Les litiges fonciers qui ont récemment éclaboussé en Côte d’Ivoire suscitent une grosse polémique. L’affaire Komé Bakary est sans doute l’une des affaires qui suscitent le plus l’attention des ivoiriens en ce moment. L’un des plaignants dans ce litige foncier affirme par ailleurs être victime de menaces.
Les litiges fonciers qui secouent actuellement la Côte d’Ivoire impliquent plusieurs protagonistes dont l’imam Ali Cissé. L’affaire Bessikoi a suscité diverses réactions, notamment au niveau du ministère de la construction. Parmi les victimes des litiges fonciers qui secouent actuellement le pays, l’imam Ali Cissé. Dans une récente publication, l’imam a livré sa part de vérité dans cette affaire, expliquant notamment comment il avait acquis la parcelle de terrain qui au vue de l’ACD, serait désormais la propriété de sieur Komé Bakary : «Je prends à témoin toute la Côte d’Ivoire face à cette situation. Je suis l’Imam Cissé, guide religieux, mais avant tout Ivoirien.
J’ai commencé à acheter mon terrain à l’âge de 26 ans. Mon père, avant son décès en 2014, m’a inculqué des valeurs m’enseignant à compter sur Dieu et sur moi-même. Aujourd’hui, face à l’injustice que je subis, comme de nombreux autres Ivoiriens, un individu s’est accaparé du bien que j’ai acquis à la sueur de mon front : un terrain de 799 m², dont l’achat a débuté en 2016 et s’est achevé en 2019, après quatre ans d’efforts en tant qu’étudiant. Puis, un matin, j’apprends que Kome Bakary est désormais le propriétaire de mon propre terrain.», a indiqué le guide religieux dans une publication sur les réseaux sociaux. L’imam Ali Cissé affirme également qu’il subirait actuellement des menaces dans le cadre du litige foncier qui l’opposerait à sieur Komé Bakary :
«Après avoir refusé toute négociation impliquant des échanges de terrains ou des compensations financières, je reçois désormais des menaces. Ils ont dit que si l’affaire est portée devant la justice, personne d’entre nous n’obtiendra gain de cause, qu’ils sont les plus forts. Mais je leur ai répondu ceci : vous pensez être forts, mais c’est Dieu qui est le plus fort. Je ne veux ni argent ni compensation. Je réclame simplement ce qui me revient de droit.», a fait savoir l’imam. A titre de rappel, le ministère de la construction a ouvert deux enquêtes. Le patron de l’Eléphant déchainé a lui aussi indiqué mener une enquête et promet très bientôt de faire de grosses révélations sur ces litiges fonciers en Côte d’Ivoire.