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Litiges fonciers ivoiriens : Tiémoko Assalé accuse le ministère de la construction

Les litiges fonciers ivoiriens s’invitent depuis plusieurs semaines sur la scène des débats politiques. Comme c’est toujours le cas, les regards sont tournés vers le ministère de la construction dans l’espoir d’avoir des réponses claires et précises. Pour Tiémoko Assalé, le ministère a une grosse part de responsabilité dans ce désordre foncier.

Au-delà des litiges fonciers ivoiriens, les ivoiriens suivent avec une attention particulière la gestion de ces affaires par le ministère de la Construction. Depuis quelques semaines, la Côte d’Ivoire fait face à une crise sans précédents dans le domaine du foncier urbain. Le ministère de la construction qui est censée fournir des réponses claires aux ivoiriens dans ces litiges fonciers, a ouvert deux enquêtes, une enquête judiciaire menée par la police, et une enquête en interne au sein du ministère. Journaliste d’investigation, Tiémoko Assalé a annoncé de grosses révélations dans ces litiges fonciers ivoiriens.

Pour le patron de presse, les responsabilités de certains chefs de villages dans ces crises sont évidentes : «Les chefferies villageoises ont une part de responsabilité dans les crises du foncier en Côte d’Ivoire, c’est évident.», a fait savoir le président du mouvement ADCI. Toutefois, Tiémoko Assalé estime que la plus grosse part de responsabilité dans ce désordre foncier est imputable au ministère de la construction : «Mais le 1er responsable du désordre dans le foncier et cela, dans la plupart des cas, d’hier à aujourd’hui, c’est bien le ministère de la Construction… Quand on délivre des ACD à des gens qui ne figurent dans aucun guide ni dans les villages ni au ministère, ce n’est pas la faute de la chefferie.

Quand on refuse d’appliquer les décisions rendues par les tribunaux, ou les protocoles d’accord signés sous l’égide du ministère de l’Intérieur, ce n’est pas la faute des chefs. Quand on prend des sursis à traitement et qu’on lève ces sursis sans informer le demandeur, ce n’est pas la faute des chefs. Quand on délivre plusieurs attestations domaniales sur le même lot, ce n’est pas la faute des chefs. Quand on fait créer des titres fonciers sur des titres fonciers, ce n’est pas la faute des chefs.», a déclaré le journaliste d’investigation. Le prochain numéro de l’Hebdomadaire L’Eléphant Déchainé est très attendu, puisque le patron de presse a promis de révéler les noms de plusieurs cadres et fonctionnaires impliqués dans ces litiges fonciers ivoiriens.

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