Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Mort d’Alino Faso à l’école de gendarmerie : «il s’est pendu» selon le médecin légiste

La mort d’Alino Faso, activiste burkinabé interpellé il y’a quelques mois par les autorités ivoiriennes, va sans doute jeter encore de l’huile sur le feu, dans les relations déjà tendues entre Abidjan et le régime militaire de Ouagadougou. Dans la soirée de ce dimanche 27 juillet, le procureur de la République a annoncé la mort de Traoré Alain Christophe, alors qu’il était en détention à l’école de gendarmerie.

La mort par pendaison d’Alino Faso à l’école de gendarmerie va accroitre les tensions diplomatiques entre Abidjan et Ouagadougou. Ce dimanche 27 juillet, le Procureur de la République a annoncé la mort d’Alino Faso, détenu depuis quelques mois à l’école de gendarmerie : «le jeudi 24 juillet à 7h30 minutes, Monsieur Traoré Alain Christophe, alias Alino Faso, détenu à l’école de gendarmerie, a été découvert mort dans sa chambre. Informé, le Procureur de la République s’est immédiatement transporté sur les lieux et a requis le médecin légiste de la gendarmerie nationale, à l’effet de procéder aux constats d’usage et de faire un examen externe du corps.

Il ressort des conclusions du médecin légiste que Monsieur Traoré Alain Christophe s’est pendu à l’aide de son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s’ouvrir les veines du poignet. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les motifs et les circonstances de ce suicide.», lisons-nous dans le communiqué du procureur de la République. Rappelons que depuis plusieurs mois Alino Faso était en détention en Côte d’Ivoire, soupçonné d’être impliqué dans plusieurs projets de déstabilisation visant la Côte d’Ivoire : «Monsieur Alain Traoré Christophe avait été interpellé le 10 janvier 2025 et était poursuivi pour des faits d’intelligence avec des agents d’un Etat étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d’Ivoire ou à ses intérêts économiques essentiels,

complot contre l’Autorité de l’Etat, diffusion de fausses nouvelles de nature à entrainer une atteinte au moral de la population, rassemblement des renseignements de nature à nuire à la défense nationale dans l’intention de les livrer à un Etat étranger et espionnage.», a précisé le Procureur dans son communiqué de ce dimanche. La mort d’Alino Faso à l’école de gendarmerie intervient dans un contexte de tensions entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. La réaction des autorités burkinabé à la mort d’Alino Faso à l’école de gendarmerie ne devrait pas tarder.

Mission News Theme by Compete Themes.