L’offense au Procureur de la République en Côte d’Ivoire peut vous conduire en prison. Cette leçon, le dénommé Barack Zaaka Touho l’apprendra à ses dépens sur les réseaux sociaux. Dans un commentaire devenu viral sur les réseaux sociaux, le profil Facebook avait tenu des propos offensant à l’encontre du Procureur de la République.
L’offense au Procureur de la République n’est pas un acte impuni en Côte d’Ivoire. En dépit des campagnes de sensibilisations lancées par la PLCC et l’ANSSI sur l’usage responsables des réseaux sociaux, force est de constater que malheureusement certains continuent à s’adonner des insultes et propos diffamatoires à l’encontre des autorités sur les réseaux sociaux. Le profil Barack Zaaka Touho a malheureusement franchi la ligne rouge dans un commentaire à l’endroit du Procureur. Barack Zaaka Touho a directement offensé le Procureur de la République dans un commentaire sur Facebook, sous une publication.
Selon les informations fournies par le journaliste Yacouba Doumbia, l’individu a été mis aux arrêts dans la localité de Guiglo après l’offense au Procureur de la République : «L’individu qui a injurié le Procureur de la République sous ma publication a été interpellé à Guiglo. Il a été conduit à Abidjan et sera déféré au parquet. Il s’appelle Touho Baibo Junior. Clap de fin pour lui !», a révélé le journaliste ivoirien. A l’approche des élections présidentielles, les propos malveillants à l’endroit des autorités du pays sont malheureusement en recrudescence sur la toile.
Il y’a de cela quelques jours, la PLCC mettait la main sur un individu qui avait tenus des propos diffamatoires sur l’Etat de santé du Président de la République : «une rumeur totalement infondée, annonçant une prétendue évacuation sanitaire du Président de la République, a été massivement relayée. Saisie de l’affaire, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), centre technique de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), a rapidement identifié et interpellé l’auteur de la publication, un individu répondant aux initiales E.G.A.H.», révélait la PLCC.
