La présumée affaire d’enlèvement par des hommes cagoulés en Côte d’Ivoire défraie la chronique sur les réseaux depuis plusieurs semaines. Candidat recalé à la présidentielle du 25 octobre 2025, Tiémoko Assalé s’est prononcé sur cette affaire, en attirant l’attention des autorités ivoiriennes.
La présumée affaire d’enlèvement par des hommes cagoulés en Côte d’Ivoire inquiète le député Tiémoko Assalé. Dans une nouvelle déclaration faite ce mercredi 17 septembre, le député ivoirien s’est interrogé sur les dispositions légales ou juridiques qui encadreraient ces présumés enlèvements par des hommes cagoulés de certaine personnes en Côte d’Ivoire : «Ces dernières semaines, l’actualité judiciaire est troublée par une série de dossiers où des personnes sont d’abord annoncées « enlevées » par des individus cagoulés, puis présumées portées disparues, avant d’être finalement retrouvées derrière les barreaux, sous mandat de dépôt… En 2022, j’ai apporté mon vote au projet de loi modifiant le code de procédure pénale.
Sauf erreur de lecture de ma part, je n’y ai vu nulle autorisation permettant à des hommes cagoulés de se présenter, à des heures indues, pour une infraction présumée qualifiée délit, au domicile d’un citoyen, d’escalader une clôture, de fracturer des portes, de mettre à sac ses biens privés avant de l’emporter. Existe-t-il une disposition légale qui légitime de telles méthodes dans toutes les circonstances ? Si oui, qu’on nous aide à avoir ce texte.», a déclaré le député maire de la localité de Tiassalé ce mercredi. L’élu ivoirien a également dénoncé les saccages occasionnés aux domiciles des personnes interpellées : «Dans un État de droit, l’action des agents de l’État doit s’inscrire dans un cadre légal strict et respectueux des droits des citoyens.
On ne saccage pas le domicile d’un citoyen qui ne résiste pas, on n’outrepasse pas les procédures.
La protection des libertés fondamentales et la transparence des procédures ne sont pas négociables, elles sont le socle même de l’Etat de droit. Ceux qui procèdent aux arrestations ne peuvent pas avoir leurs méthodes à eux alors que les lois prévoient d’autres méthodes.», a martelé le député ivoirien.