La suppression du poste de vice-président de la République en Côte d’Ivoire fait partie des priorités du président du mouvement politique ADCI. Ce samedi 10 juin, Tiémoko Assalé a annoncé le rejet de deux propositions de lois qu’il avait soumis à l’assemblée nationale, dont l’une porte sur la suppression de la vice-présidence en Côte d’Ivoire.
La suppression du poste de vice-président de la République en Côte d’Ivoire n’aura pas lieu, du moins au cours de cette année. Un projet de loi avait pourtant été déposée à l’Assemblée Nationale par Tiémoko Assalé, député de la circonscription de Tiassalé. Malheureusement, le bureau de l’Assemblée Nationale a rejeté la proposition de loi soumise par le président du mouvement politique ADCI, relative à la suppression du poste de vice-président en Côte d’Ivoire : «Le 4 avril 2022, j’ai proposé une réforme importante de la Constitution ivoirienne pour la rendre plus claire, moins soumise à interprétation, notamment en son article sur les conditions d’éligibilité à la présidentielle, de même que la suppression de certaines institutions et la vice-présidence.
Cependant, le bureau de l’Assemblée nationale vient de juger irrecevable cette proposition de loi. Le président de l’Assemblée m’a informé par courrier que cette réforme, qu’elle soit soumise à référendum ou au Congrès, entraînerait des dépenses supplémentaires pour l’État. Il a précisé que sans plan de financement clair proposé par moi, la proposition ne peut être retenue. De même, une deuxième réforme essentielle, touchant cette fois le code électoral a été également rejetée au motif principal que tous les présidents d’institutions ne sont pas élus.», a fait savoir le maire de Tiassalé ce samedi.
La suppression du poste de vice-président en Côte d’Ivoire est l’un des projets phares portés par l’élu de la commune de Tiassalé. Tiémoko Assalé souhaite également supprimer plusieurs postes budgétivores au sein du gouvernement. Dans le même temps, le président du mouvement ADCI avait également soumis un projet de loi pour le retour à l’âge limite de 75 dans la vie politique en Côte d’Ivoire. Mais cette loi sera également rejetée par le bureau de l’Assemblée Nationale.