Un transfert Mobile Money par erreur, c’est hélas une situation qui peut arriver à tout le monde. Mais ceux qui reçoivent cet argent par erreur ne sont pas toujours enclins à vouloir restituer le dépôt d’argent. Désormais avec la PLCC, il est possible de mettre la main sur un individu ayant retiré un dépôt, même s’il supprime numérique avec le monde extérieur.
Après un transfert mobile money par erreur, le premier reflexe de l’expéditeur est de contacter celui qui l’a reçu pour demander un retour de l’argent perçu. Mais aujourd’hui, nombreux sont ceux et celles qui courent retirer un transfert mobile money reçu par erreur sur leur compte. D’autres, se croyant même plus ingénieurs, ferment carrément leur numéro de téléphone, pour éviter d’être recontacté par l’expéditeur du dépôt. Avec la PLCC, il est désormais possible de mettre la main sur tout ceux et celles qui refusent de retourner un dépôt qu’ils ont reçu par erreur.
Le dénommé B.B.C apprendra cette leçon à ses dépens. Après avoir reçu un transfert mobile money par erreur, l’individu a refusé de restituer le dépôt au propriétaire, malgré les nombreux appels de ce dernier. Il s’est même empressé d’aller retirer l’argent reçu sur son compte. Mais il sera interpellé par la PLCC : «Tout commence lorsque Monsieur D.I effectue par erreur, vers un inconnu, un transfert de 160 000 FCFA depuis son compte Mobile Money. Dès qu’il réalise son erreur, il tente de joindre le destinataire, qui refuse catégoriquement de lui restituer ses fonds. D.I se rend alors dans une agence de son opérateur pour signaler le problème, mais apprend avec déception que l’argent a déjà été retiré.
Face à cette impasse, il dépose une plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), l’un des centres techniques de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). L’enquête aussitôt ouverte permet d’identifier rapidement B.B.C, qui est convoqué puis auditionné.», a déclaré la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité ce vendredi. L’individu appréhendé a reconnu les faits et «a été déféré devant le parquet pour appropriation frauduleuse de biens d’autrui, conformément aux dispositions des articles 4, 6 et 26 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité, ainsi qu’aux articles 457 et 471 du Code pénal.», conclut la PLCC.