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Classement IDH Côte d’Ivoire : Nialé Kaba annonce une progression de 17,5%

Le classement IDH de la Côte d’Ivoire était au menu lors des ‘‘rendez-vous du gouvernement’’. La ministre Nialé Kaba, ministre du plan et du développement a évoqué l’énorme progrès réalisé par la Côte d’Ivoire au niveau de l’Indice de développement humain, depuis l’arrivée du RHDP au pouvoir.

Le classement IDH de la Côte d’Ivoire a suscité une vive polémique l’année dernière suite aux révélations faites par Tidjane Thiam sur l’indice de développement Humain. En dépit de la polémique suscitée par ce sujet, le gouvernement fait état d’énormes progrès réalisés sous la présidence Ouattara, au niveau de l’IDH. Si le classement IDH de la Côte d’Ivoire est encore loin d’être satisfaisant, le gouvernement évoque tout de même une amélioration de l’indice de développement humain en 10 années de gouvernance du RHDP. Selon la ministre Nialé Kaba, l’indice de développement humain en Côte d’Ivoire a connu une hausse de plus de 17% :

«Nialé Kaba a affirmé que des progrès majeurs sont enregistrés en matière de développement humain. Elle en veut pour preuve, l’Indice de Développement Humain (IDH), qui est passé de 0,468 en 2011 à 0,550 en 2021, soit une progression d’environ 17,5 %. Ceci est important à en croire la ministre quand on sait que l’IDH, cet indice composite calculé par le PNUD depuis 1990, permet d’évaluer le niveau de développement humain d’un pays à travers trois dimensions que sont la santé, l’éducation et le revenu.», écrit le gouvernement ivoirien.

Cette amélioration du classement IDH de la Côte d’Ivoire a par ailleurs impacté positivement l’espérance de vie à la naissance, selon la ministre du plan et du développement : « L’espérance de vie à la naissance est passée de 56,57 ans en 2012 à 61,94 ans en 2023», a souligné Nialé Kaba. L’Indice de Développement Humain (IDH) est un indicateur clé utilisé par les Nations Unies pour évaluer le développement des pays à travers le monde.

Il prend en compte trois dimensions essentielles : la santé (mesurée par l’espérance de vie à la naissance), l’éducation (évaluée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) et le niveau de vie (calculé à partir du revenu national brut par habitant). En Afrique, l’IDH révèle des disparités significatives, mais aussi des progrès notables dans certains domaines. L’Afrique est un continent riche en diversité, mais aussi en contrastes économiques et sociaux.

Selon le dernier rapport sur l’IDH publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), plusieurs pays africains figurent parmi les plus mal classés au monde. Des nations comme le Niger, le Tchad et le Soudan du Sud occupent les dernières places du classement, en raison de conflits armés, de crises sanitaires et de faibles niveaux d’éducation.

Ces défis sont exacerbés par des conditions climatiques difficiles, comme les sécheresses récurrentes, qui affectent la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations. Cependant, tous les pays africains ne sont pas dans la même situation. Certains, comme Maurice, les Seychelles et l’Algérie, affichent des IDH relativement élevés, se classant dans la catégorie des pays à développement humain élevé ou moyen.