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Côte d’Ivoire : 4 tonnes de café à direction du Mali interceptés

En Côte d’Ivoire, 4 tonnes de café transportés dans un camion à direction du Mali, ont été interceptés par les agents de l’unité régionale de lutte contre les stupéfiants et la drogue. Selon le communiqué du Procureur, 10 personnes ont été mises aux arrêts dans le cadre de l’enquête ouverte. Le camion a été intercepté dans la ville de Korhogo.

En Côte d’Ivoire, 4 tonnes de café à direction du Mali ont été interceptés par les agents de la DPSD, la Direction de police des Stupéfiants et des Drogues. Le camion a été intercepté dans la journée du 8 janvier 2025, selon le communiqué du Procureur de la République : «Le mercredi 08 janvier 2025, un camion de marque Mercedes, type remorque, immatriculé au Mali, transportant 52 sacs de café brut d’un poids de quatre (04) tonnes, dissimulés et disséminés parmi des marchandises constituées d’amidon et d’ignames, a été intercepté à la sortie de la ville de Korhogo par l’Antenne Régionale de la Police des Stupéfiants et des Drogues (DPSD). Les investigations ont permis d’établir que le camion, en provenance de la ville de Bouaké, avait pour destination la ville de Bamako au Mali. Le camion ainsi que les sacs de café brut ont été saisis.», lisons-nous dans le communiqué du Procureur signé ce jeudi 16 janvier 2025.

La fuite des produits agricoles ivoiriens vers les autres pays n’est pas un phénomène nouveau. Le mardi 14 janvier, le chef de l’Etat Major des armées en Côte d’Ivoire annonçait dans un communiqué des sanctions à l’encontre de certains éléments des forces de l’ordre, dans le cadre d’une enquête sur des fuites de produits agricoles. Concernant l’affaire des 4 tonnes de café à direction du Mali qui ont été interceptés, dix personnes ont été mises aux arrêts selon le Procureur de la République :

«Par ailleurs, 10 personnes, dont des agents publics, ont été interpellées par les enquêteurs. Une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour des faits de corruption, exportation illicite de produits agricoles soumis à agrément et blanchiment de capitaux. Le Procureur de la République rappelle que l’exportation des produits agricoles, sans agrément et au mépris de la règlementation en vigueur, est constitutive d’une infraction pénale. Les auteurs de cette infraction seront interpellés et poursuivis par ses services. Les produits de cette infraction et les moyens de transport ayant servi à la commettre seront saisis.», poursuit le Procureur dans son communiqué.