En Côte d’Ivoire, l’actualité judiciaire est marquée par la condamnation à 2 ans de prison ferme de Mamadou Traoré et Kando Soumahoro. Les deux pro-Soro jugés en appel n’ont pas bénéficié de la liberté provisoire.
En Côte d’Ivoire, c’est la prison ferme pour deux proches de Guillaume Soro. Mamadou Traroré et Kando Soumahoro ont été jugés en appel, accusés de « trouble à l’ordre public » et de « menace à la sûreté de l’État ». La justice ivoirienne a confirmé en appel la condamnation des deux pro-Soro à la prison ferme. Deux ans de prison pour Mamadou Traoré et Kando Soumahoro. Mamadou Traoré avait déjà été interpellé une première fois par la justice ivoirienne avant d’être remis en liberté. Bien connu pour ces critiques acerbes à l’endroit du RDHP sur les réseaux sociaux, Mamadou Traoré avait déclaré il y’a quelques mois que l’Etat ivoirien aurait emprunté du matériel militaire à la France à l’occasion du défilé du 07 aout.
Après ces propos d’une extrême gravité, le partisan de Guillaume Soro s’est de nouveau retrouvé face à la justice ivoirienne. Sa condamnation à deux ans de prison ferme a été confirmée en appel dans la journée du mercredi 15 janvier 2025. Outre les deux proches de Guillaume Soro, un autre opposant au régime pourrait écoper d’une sanction judiciaire. Il s’agit de Damana Pickass, l’un des principaux responsables du PPA CI de Laurent Gbagbo.
Toujours en exil, le patron du GPS devrait bientôt réagir à la condamnation à deux ans de prison des pro-Soro Mamadou Traoré et Kando Soumahoro. Rappelons par ailleurs que certains ex-proches de Guillaume Soro ont recouvré la liberté. Entre autres Alain Lobognon, Kanigui Soro ou encore Kamaraté Soulyemane dit Soul to Soul. A moins d’un an de la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, les chances d’une participation du GPS au scrutin s’amenuisent de jour en jour. Le patron du GPS est d’ailleurs toujours dans le collimateur de la justice ivoirienne, ce qui explique encore son exil politique.
