Le ministre Alain Lobognon a réagi à l’annonce de candidature faite par le président Ouattara Alassane, dans la journée du mardi 29 juillet. Sollicité par son parti, le président ivoirien a décidé de briguer un nouveau mandat à la tête du pays, à la faveur du prochain scrutin présidentiel prévu pour le 25 octobre 2025.
Alain Lobognon accueille favorablement la candidature du président Ouattara Alassane au prochain scrutin présidentiel. Après plusieurs semaines de suspenses, le président ivoirien a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle du 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire, au cours d’une adresse le mardi 29 juillet dernier. Cette décision a suscité des réactions plutôt mitigées au sein de la classe politique ivoirienne. Si le RHDP a salué dans sa quasi-totalité cette décision de candidature du président Ouattara, l’opposition ivoirienne n’a pas manqué de dénoncer en revanche cette candidature au scrutin du 25 octobre.
Ancien proche de Guillaume Soro, Alain Lobognon a réagi à la candidature du président Ouattara au scrutin d’octobre prochain. L’ancien ministre des sports a déclaré qu’il soutiendrait la candidature du président du RHDP à la présidentielle ivoirienne : «J’ai suivi son adresse à la Nation, prononcée en cinq minutes le mardi 29 juillet 2025. Mon attention a été particulièrement retenue par un passage qui justifie mon soutien à la candidature du Président Alassane Ouattara pour un nouveau mandat, conforme à la Constitution ivoirienne : ‘‘J’ai fait du respect de la parole donnée un engagement. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m’ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender une parole donnée de bonne foi’’.
En partageant cette position du Président Alassane Ouattara, je soutiendrai sans hésiter sa candidature pour sa réélection à la tête de notre cher pays, la Côte d’Ivoire.», a fait savoir Alain Lobognon. La réaction du président du PPA CI à ce nouveau mandat est très attendu, d’autant plus qu’une importante marche de l’opposition ivoirienne, à savoir le front commun, vient d’être annulée par le préfet d’Abidjan.