La campagne électorale 2025 en Côte d’Ivoire bat son plein dans la région du Cavally. Ministre d’Etat chargée de la fonction publique, Anne Désirée Ouloto a invité les jeunes à ne pas tomber dans la manipulation pour les élections présidentielles du 25 octobre prochain en Côte d’Ivoire.
La campagne électorale 2025 se déroule sans incidents, en dépit de quelques appels au boycott et au blocage lancés par certains opposants. Anne Désirée Ouloto a récemment eu une rencontre avec les jeunes PPA CI, PDCI et RHDP de l’ouest réunion qui portait sur un appel à la cohésion sociale en cette période électorale. Alors que la campagne électorale 225 bat son plein dans la région du Cavally, la ministre d’Etat à une nouvelle fois réitéré son appel en faveur de la jeunesse de l’ouest. Selon la ministre ivoirienne, des individus tapis dans l’ombre envisageraient de perturber le déroulement du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire :
« aux jeunes, je vous demande ne pas vous laisser manipuler. Actuellement, il y’a des personnes qui appellent des jeunes pour leur demander de cafouiller le jour du vote. Et vous savez combien il leur donne ? Juste 3000 FCFA. Les élections auront lieu, le président ADO va gagner, vous les jeunes qui avez participé à ces évènements, aurez gâché votre avenir pour rien. Est-ce que c’est cela qui va vous donner des diplômes ?», a déclaré la directrice de campagne régionale du président Ouattara Alassane. Sur la soixantaine de candidatures déposées, seules cinq ont été validées par le Conseil Constitutionnel en Côte d’Ivoire.
Des appels à manifester ont été lancés par le Front commun, composé du PDCI et du PPA CI, alors que les manifestations contre la décision du Conseil Constitutionnel ont été interdites par le Conseil National de Sécurité. Selon les premières informations fournies par le Procureur, ont dénombrerait environ 700 interpellations en marge des manifestations appels à manifester lancés depuis le 11 octobre dernier. Les premières sentences judiciaires sont d’ailleurs déjà tombées, 36 mois de prison ferme pour certains manifestants interpellés ces derniers jours.






