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Election présidentielle ivoirienne: Joel N’Guessan souhaite l’éligibilité de Gbagbo, Thiam, Soro et Blé

L’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain approche à grands avec son lot d’incertitude. Si l’opposition ivoirienne n’entend pas boycotter le scrutin, elle est pour l’instant confrontée à un problème majeur, celui de l’exclusion des principaux opposants. Selon Joel N’Guessan, Thiam, Gbagbo et Soro doivent tous participer à ce scrutin.

L’élection présidentielle ivoirienne est fixée au mardi 25 octobre pour le premier tour. A quelques mois de cette échéance électorale, l’incertitude plane encore sur la participation de certains leaders politiques. Radiés de la liste électorale, Laurent Gbagbo et Thiam sont pour l’instant inéligibles à l’élection présidentielle ivoirienne qui aura lieu dans quelques mois. Dans un entretien exclusif accordé au quotidien Lemondeactuel.com, Joel N’Guessan, cadre RHDP, a dénoncé l’exclusion de certains candidats du jeu démocratique : «Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je reste convaincu que l’exclusion de certains acteurs politiques aboutira à une crise au plan national qui, si l’on n’y prend garde, sera plus meurtrière que celle qu’on a connue en 2010-2011.

C’est la raison pour laquelle je dénonce toute exclusion. Car exclure les gens, c’est créer le lit de l’injustice sociale. Ils sont nombreux les Ivoiriens qui partagent mon point de vue mais qui n’ont pas l’occasion de le dire haut et fort. Je signe et je persiste, les exclusions sont dommageables.», a révélé le cadre du RDHP dans son entretien. L’opposition ivoirienne proteste contre l’exclusion de ses principaux leaders. Le PDCI a organisé une marche il y’a quelques jours pour protester contre la radiation de Thiam. Selon Joel N’Guessan, Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé ou Guillaume Soro, doivent tous participer à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2025 :

«Tout à fait. C’est mon avis personnel. Ce n’est pas un avis qui émane de la haute direction de mon parti, le RHDP. C’est un avis qui est basé sur ce que j’ai vécu personnellement dans la crise de 2010-2011. Mon chauffeur et mes gardes du corps ont été tués sous mes yeux. Je ne veux plus revivre cela. Vous verrez que c’est ceux qui n’ont pas subi de préjudices pendant la crise postélectorale de 2010-2011 qui cautionnent l’idée d’exclusion. Moi, je suis totalement contre ça.», a souligné le cadre RHDP dans son interview.

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