Laurent Gbagbo lance «trop c’est trop», un nouveau mouvement de contestation du régime du président Ouattara. L’information a été rendue publique ce samedi 26 avril lors d’une rencontre entre l’ex-président et le comité central de son parti, le PPA CI.
Laurent Gbagbo lance le mouvement «trop c’est trop», un mouvement de contestation politique du régime actuel. A quelques mois de la tenue de la présidentielle d’octobre 2025, la tension montre entre partisans du pouvoir et ceux de l’opposition. A la faveur de la révision électorale qui a eu lieu il l’année dernière, Laurent Gbagbo n’a toujours pas été réintégré de la liste électorale. L’ancien dirigeant ivoirien ne pourra donc pas prendre part aux prochaines présidentielles. C’est également le cas du candidat du PDCI RDA, Tidjane Thiam.
Il y’a quelques jours, le candidat désigné par le PDCI RDA a été radié de la liste électorale, sur fonds de controverse autour de sa nationalité ivoirienne, notamment au regard de l’article 48 du code ivoirien. Pour mettre la pression sur le gouvernement actuel, Laurent Gbagbo le mouvement «trop c’est trop». C’est l’information qui ressort du communiqué final de la rencontre entre Laurent Gbagbo et le comité central de son parti.
Outre le lancement de ce mouvement, l’ancien dirigeant ivoirien promet des actions concrètes sur le terrain, mais seulement après une stratégique politique bien élaborée. Laurent Gbagbo a reporté ce samedi le mot d’ordre de mobilisation générale lancé à ses partisans, dans le but de mieux élaborer une stratégie face au pouvoir actuel.
Concernant les mobilisations de l’opposition ivoirienne, le porte-parole du gouvernement a déclaré que le gouvernement adopterait le ton de la fermeté face aux troubles : «Si le président Gbagbo lance un mot d’ordre dans le sens de la paix et de la construction, il n’y a pas de problème. Mais aucun désordre ne sera toléré…Ce n’est pas une menace, on peut le considérer comme un conseil…», indiquait Amadou Coulibaly lors du point presse du conseil des ministres tenu cette semaine. Laurent Gbagbo lance le mouvement «trop c’est trop» après la formation qu’une coalition politique formée par le PDCI, le MGC, le FPI, le COJEP et bien d’autres formations politiques.