La marche du front commun prévue le 9 août 2025 s’ouvre de plus en plus aux forces politiques de l’opposition. Le front populaire ivoirien, à l’issue d’une rencontre avec les cadres du PPA CI, a décidé de rejoindre la marche de l’opposition. Dans une déclaration commune avec le PPA CI et le PDCI, le GPS de Guillaume Soro décide d’associer à cette grande manifestation.
La marche du front commun du 9 août 2025 sera marquée par une participation du FPI. Lors d’une rencontre avec le PPA CI, le président du front populaire ivoirien a annoncé sa participation à la marche du front commun prévue le samedi 9 août dans la commune de Yopougon. Après le FPI, c’est désormais au tour du GPS de se lancer dans la danse. Dans une déclaration commune, les représentants du PPA CI, PDCI et du GPS au Royaume Uni, ont appelé les ivoiriens à sortir massivement pour soutenir cette marche du front commun le 9 août :
«Nous, Représentations du PPA-CI, du PDCI-RDA et du GPS au Royaume-Uni, unis par un idéal commun de liberté, de démocratie et de justice, exprimons notre plein soutien et notre adhésion totale à la grande marche citoyenne prévue le samedi 9 août 2025 à Abidjan, à l’initiative du Front Commun pour l’alternance politique en Côte d’Ivoire. Dans un contexte préoccupant, marqué par la restriction croissante des libertés fondamentales, de nombreuses atteintes à la démocratie et une volonté manifeste d’exclusion politique, nous réaffirmons avec force notre engagement indéfectible pour un processus électoral libre, juste, transparent et véritablement inclusif…
Le PPA-CI, le PDCI-RDA et le GPS au Royaume-Uni appellent tous les Ivoiriens, toutes les Ivoiriennes, ainsi que les amis de la démocratie, à soutenir cette marche historique et à relayer, partout dans la diaspora, les aspirations profondes du peuple ivoirien.», lisons-nous dans le communiqué conjoint. Cette marche est initiée par l’opposition ivoirienne pour exiger des élections plus inclusives, avec notamment la réinscription sur la liste électorale de plusieurs leaders d’opposition, un audit et une nouvelle révision du fichier électoral avant les élections du 25 octobre.