A l’ONU, la commission des droits de l’Homme vient de rendre son verdict sur le cas de Tidjane Thiam, candidat du PDCI à l’élection présidentielle d’octobre. Si l’ex-patron du Crédit Suisse a été débouté sur les mesures provisoires de sa requête, la commission invite cependant l’Etat à prendre toutes les mesures pour permettre au candidat du PDCI RDA d’exercer ses droits politiques.
A l’ONU, la commission des droits de l’homme vient de rendre un premier verdict concernant la requête introduite par Tidjane Thiam. Candidat du PDCI, il avait été radié en avril dernier de la liste électorale indépendante, suite à une décision de la justice ivoirienne. Cette radiation le rend donc inéligible à la présidentielle d’octobre prochain en Côte d’Ivoire. Ce mardi 29 juillet, la commission des droits de l’homme a rendu ses premières conclusions sur la requête déposée par le candidat du PDCI RDA. Pour l’heure, la commission des droits de l’homme de l’ONU ne s’est pas encore prononcée sur le fonds des requêtes.
Mais dans une première décision, elle invite l’Etat partie à prendre les mesures nécessaires pour permettre à Tidjane Thiam de jouir de ses droits politiques : «Le Secrétaire Général des Nations Unies (Haut-Commissaire aux droits de l’homme) présente ses compliments au Représentant Permanent de Côte d’Ivoire auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève et a l’honneur d’accuser réception des informations de l’État Partie du 16 juillet 2025, concernant la communication nº4808/2025, présentée au Comité des droits de l’homme en vertu du Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, au nom de M. Cheick Tidjane Thiam…

En référence à la règle 94 de son règlement intérieur, après avoir examiné le dossier, le Comité, agissant par l’intermédiaire de ses Rapporteurs spéciaux sur les nouvelles communications et mesures provisoires, a décidé de ne pas accéder à la demande de mesures provisoires de l’auteur, mais invite l’Etat Partie à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que l’auteur puisse exercer ses droits politiques en vertu de l’article 25 du Pacte, tant que sa requête est en cours d’examen par le Comité.», a fait savoir la commission des droits de l’Homme de l’ONU.