La présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire mobilise tous les acteurs politiques. Présents sur la scène politique depuis des décennies Laurent Gbagbo et Ouattara Alassane pourraient avoir encore une carte à jouer dans ces élections, car sollicités par leurs formations politiques respectives en vue d’une candidature. Pour le candidat Tiémoko Assalé, cette présidentielle est perçue comme le début de la fin d’un cycle vieux de plus 30 ans.
La présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire est prévue pour le mardi 25 octobre prochain. A l’approche de cette échéance électorale, chaque parti politique mobilise ses militants en vue de l’opération de parrainage des candidatures. Au PPA CI, Laurent Gbagbo est l’unique candidat désigné pour la collecte de parrainage. Absent de la scène politique ces dernières années, l’ex-président est rentré au pays en 2021 après son acquittement à la Cour Pénale International. Il fondera par la suite le PPA CI, abandonnant le Front Populaire Ivoirien aux mains de Pascal Affi N’Guessan, son ex-premier ministre.
Malgré une candidature déclarée à la présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire, l’ex-président ivoirien reste inéligible pour l’instant, car absent du fichier électoral de la CEI, commission électorale indépendante. Du côté du RHDP, les appels à une candidature de Ouattara Alassane se multiplient depuis des mois. Lors du congrès de juin, le président Ouattara a même été désigné candidat du RHDP. Mais le président ivoirien a décidé de se donner quelques jours de réflexion avant de rendre sa décision. Candidat pour la toute première fois à une élection présidentielle, Tiémoko Assalé est actuellement sur le terrain pour la collecte de parrainages.
Lors d’un passage à M’Batto, le candidat s’est prononcé sur les échéances électorales d’octobre prochain. Pour le candidat ADCI, l’heure est venue de rompre avec un cycle politique vieux de plus de trente ans en Côte d’Ivoire : «Nous sommes à la fin ou au début de la fin d’un cycle politique qui a commencé depuis les années 90. Un autre cycle s’ouvre maintenant et je fais partie de ceux qui vont écrire les pages de ce nouveau cycle. Les Ivoiriens sont demandeurs d’une nouvelle façon de faire la politique, car leur prise en otage dans le cycle finissant prendra fin bientôt.», a déclaré le président du parti ADCI.