Les élections présidentielles de 2025 en Côte d’Ivoire constituent un tournant majeur pour les ivoiriens. Candidat déclaré à la présidentielle, le député Djê Bi Olivier Vamy a fait savoir qu’il comptait changer l’hymne national du pays, une proposition qui ne séduit pas pour l’heure, Jean Bonin, juriste ivoirien.
Les élections présidentielles d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire mobilisent de nombreuses candidatures. Pour Jean Bonin, un candidat à la présidentielle ivoirienne doit avant tout avoir à sa disposition un programme de gouvernement chiffré, et non des idées générales communiquées à longueur de journée aux populations. Candidat aux élections présidentielles de 2025, le député Djê Bi Olivier Vamy se retrouve sous le feu des projecteurs suite à deux propositions qu’il a formulées à l’endroit des ivoiriens. Le candidat annonce vouloir changer l’hymne national du pays, mais aussi changer l’appellation ivoirien en ‘‘ivoirois’’.
Pour Jean Bonin, les ivoiriens attendent du candidat Djê Bi Olivier Vamy des propositions concrètes et chiffrées sur les préoccupations actuelles du moment : «Ce qui préoccupe réellement les Ivoiriens aujourd’hui, c’est le chômage de masse, la flambée du coût de la vie et la persistance de la corruption à tous les niveaux de l’appareil étatique. Ces défis appellent des réponses concrètes, structurées, chiffrées — non des intentions générales. Nous attendons donc de vous, non des effets d’annonce, mais un véritable programme de gouvernement, articulé autour de mesures précises…
Une candidature présidentielle, pour être crédible, doit s’accompagner d’une vision détaillée et d’un plan d’action réaliste. Nous ne vous demandons pas de tout résoudre dès maintenant, mais de démontrer que vous avez réfléchi sérieusement aux souffrances quotidiennes de nos compatriotes. À défaut, vous risquez de renforcer cette perception que beaucoup de candidats ne veulent pas gouverner pour transformer, mais pour s’installer et redistribuer des privilèges.», a fait savoir le président de l’association FIER. Ces dernières semaines, la tension est montée d’un cran entre le député Tiémoko Assalé, candidat aux présidentielles de 2025, et le juriste, notamment sur plusieurs propositions formulées par le candidat Tiémoko dans son projet de société.
