Sébastien Danon Djédjé est une nouvelle fois revenu ce jour sur les raisons de la mise en place du front commun entre le PPA CI et le PDCI RDA. Les deux formations politiques ont décidé de se donner la main avant la présidentielle d’octobre prochain, une alliance pour mettre fin à l’étouffement du pluralisme.
Sébastien Danon Djédjé a décliné les objectifs du Front commun constitué par le PDCI et le PPA CI. A l’approche de la présidentielle ivoirienne de 2025, les deux principales formations politiques du pays ont décidé de se donner la main pour faire barrage au régime actuel. Ce front commun est constitué pour mener plusieurs luttes d’intérêts communs, comme la révision de la liste électorale indépendante, avant le scrutin présidentiel : «Le Front Commun PPA-CI – PDCI-RDA repose sur des engagements concrets, clairs, et immédiatement opérationnels.
Le premier de ces engagements est la réforme du cadre électoral, à commencer par l’audit indépendant de la liste électorale, la réinscription des électeurs indûment radiés, et la recomposition de la CEI, pour en faire une institution véritablement impartiale. Nous refusons que la prochaine élection soit organisée sous les mêmes conditions opaques et déséquilibrées qui ont semé, hier encore, les germes de l’instabilité.
Le Front Commun portera ensemble ces exigences devant le peuple, devant les institutions, et devant la communauté internationale.», a déclaré Sébastien Danon Djédjé, président exécutif du PPA CI ce mercredi, lors de la mise en place des structures du Front commun. Si la démarche actuelle adoptée par le front commun est pacifique, l’alliance n’exclut pas de changer de stratégie si les choses ne bougent pas sur le terrain : «Mais que cela soit clair : notre volonté de paix n’est pas une faiblesse. Ce Front n’est pas né pour faire de la figuration. Il est né pour peser.
Il est né pour agir. Et si l’on persiste à exclure arbitrairement des candidats, à manipuler les instruments électoraux, à refuser le dialogue républicain, alors nous saurons mobiliser le peuple, dans le respect des lois, mais avec une détermination sans faille. La Côte d’Ivoire n’est pas la propriété d’un clan. Elle appartient à ses enfants.», a fait savoir Sébastien Danon Djédjé, président exécutif du PPA CI. Le parlement européen suit de près l’actualité politique à l’approche de ces élections. Un eurodéputé a d’ailleurs appelé à une révision de la liste électorale avant la tenue du scrutin du 25 octobre.
