Les paris sportifs en Côte d’Ivoire ont connu une ascendance particulière ces dernières années. Les adeptes, majoritairement jeunes, ont pour certains du mal à contrôler leur addiction face au jeu. Le journaliste Nasser Eddy s’est prononcé sur cette affaire des paris qui fait polémique depuis quelques temps.
Les paris sportifs en Côte d’Ivoire doivent-ils être régulés davantage ? La question se pose depuis quelques temps, surtout avec l’engouement de certains jeunes pour ces jeux en ligne. En dépit souvent des campagnes initiées par les sociétés invitant les parieurs à modérer leur participation, les paris sportifs en Côte d’Ivoire continuent d’attirer de plus en plus de jeunes. Et cette situation relance les débats sur la nécessité ou non d’interdire ces jeux d’argent à une certaine frange de la population ivoirienne.
Le journaliste Nasser Eddy s’est récemment exprimé sur ce sujet qui fait polémique depuis un moment : «Si on doit « diaboliser » les paris sportifs parce qu’ils « appauvriraient » certaines personnes (ce qui, je le répète encore relève de la RESPONSABILITÉ de ces personnes là et non de celles des entreprises de paris sportifs qui n’ont forcé personne à consommer leurs produits), autant « diaboliser » également les entreprises de sodas et boissons alcoolisées (car l’abus de leur produits donneraient le diabète et les AVC, donc tueraient), les entreprises de cotation en bourse (car oui, là aussi tu peux gagner beaucoup quand ça marche, mais tout perdre quand ça s’effondre), les hôtels et résidences meublées (car leur locaux serviraient à assouvir des vices et sont parfois même le théâtre de crimes), certains médias spécialisés dans des contenus qui dépravent les mœurs, et j’en passe.»,
a déclaré le journaliste qui affirme d’emblée ne pas être un grand partisan des paris dans le domaine du sport. Le journaliste a toutefois conclu son analyse en invitant les parieurs à modérer leur mise souvent aux jeux en ligne : «si tu aimes parier, fais-le librement en toute responsabilité, avec la partie de ton argent « non-essentielle ». C’est ta personne, ce sont tes « sous », tu en as la totale liberté de l’usus, du fructus et de l’abusus.», conclut Nasser Eddy.
