La reprise des cours au Mali aura lieu le lundi 10 novembre. L’information vient d’être confirmée par le ministre de l’éducation nationale à travers un communiqué. Les salles de classe avaient été fermées au Mali fin octobre en raison de la crise de carburant que le pays traverse depuis maintenant plus d’un mois.
La reprise des cours au Mali est maintenue pour le lundi 10 novembre 2025, en dépit du climat d’incertitude qui plane encore. Dans un communiqué conjoint datant de fin octobre, les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur au Mali avaient annoncé la fermeture des classes pour au moins deux semaines en République du Mali. La crise de carburant rendant difficile les déplacements, les cours au Mali avaient donc été suspendus fin octobre sur l’ensemble du territoire national. Le ministère de l’éducation nationale a confirmé ce vendredi la reprise des cours pour le lundi 10 novembre 2025 au Mali :
«Le ministre de l’Éducation nationale rappelle aux élèves, aux parents d’élèves, aux enseignants, aux partenaires, au personnel administratif et à la communauté nationale que, comme indiqué dans le communiqué conjoint du 26 octobre 2025, les cours reprendront le lundi 10 novembre 2025, sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Éducation nationale remercie toute la communauté éducative pour sa compréhension et sa collaboration en vue d’une bonne reprise des activités scolaires.». Si ce communiqué confirmé bel et bien une reprise des cours pour le lundi 10 novembre, l’incertitude demeure encore dans les esprits, d’autant plus que la crise de carburant que le pays traverse depuis plus d’un mois, est toujours d’actualité dans de nombreuses régions du pays.
La reprise des cours au Mali risque donc d’être quelque peu perturbée par cette crise de carburant qui frappe le pays. La fermeture des écoles fin octobre est une mesure qui avait suscité une vive polémique. L’analyste politique malien Oumar Doumbia avait pour sa part déploré cette fermeture des classes en raison de la crise des carburants : «La fermeture des écoles n’est pas une mesure constructive. Une alternative plus rationnelle aurait consisté à mobiliser les bus de Diarra Transport, actuellement à l’arrêt à la suite de décisions gouvernementales, en finançant leur mise à disposition pour assurer le transport des élèves.», déclarait le politologue et conférencier malien.
