La coalition de l’opposition ivoirienne a demandé ce mardi 20 août la libération de Kando Soumahoro, proche partisan de Guillaume Soro, interpellé le 13 août dernier. Kando Soumahoro représentait le GPS lors de la signature d’une convention d’accord entre 11 mouvements politiques et associations de la société civile.
La coalition de l’opposition ivoirienne exige la libération de Kando Soumahoro, cadre du parti de Guillaume Soro, ex-premier ministre ivoirien. Le vendredi 9 août dernier, les principaux partis de l’opposition en Côte d’Ivoire s’étaient réunis, en prélude aux prochaines élections présidentielle. Des associations de la société civile ont pris part à cette rencontre qui a été sanctionnée par un communiqué final conjoint. Dans ce communiqué, les partis politiques et associations de société civile ont demandé à la commission électorale indépendante de prolonger le délai de révision de la liste électorale.
Parmi les partis signataires de cet accord, le GPS de Guillaume Soro, qui était notamment représenté par Kando Soumahoro. Le 13 août 2024, Kando Soumahoro est convoqué à la préfecture de police pour une audition. A l’issue de cette audition, le cadre du GPS a été placé sous mandat de dépôt le même jour. Comme il fallait s’y attendre, Guillaume Soro est monté au créneau pour dénoncer l’interpellation du responsable de son parti politique, une interpellation qu’il qualifiera d’arrestation arbitraire. Dans un communiqué diffusé ce mardi 20 août 2024, la coalition de l’opposition ivoirienne s’est insurgé contre l’interpellation du responsable du parti de Guillaume Soro :
«A notre grand étonnement, NOUS, Présidents et Premiers Responsables de Partis et Groupements politiques et d’Organisations de la Société́ civile et alliés avons été́ informés, de la convocation pour le mardi 13 Août 2024 à 09h00 à la Préfecture de police d’Abidjan, de M. Soumahoro KANDO signataire de ladite déclaration pour le compte du mouvement GPS ; de son audition, de sa rétention administrative, suivie de sa présentation au parquet pour être inculpé et mis sous mandat de dépôt, afin d’être jugé suivant la procédure de flagrant délit… Pour nous, cette arrestation de M. KANDO n’est, ni plus ni moins et encore une fois, qu’une instrumentalisation de l’appareil judiciaire pour servir des fins politiques, dans le but d’intimider ou de démotiver les Leaders politiques et de la Société́ Civile dans leur élan d’unité́ d’actions en vue d’obtenir des conditions électorales démocratiques, qui soient conformes aux standards internationaux. Nous dénonçons donc cette arrestation arbitraire et demandons la libération immédiate et sans condition de M. Soumahoro KANDO»,
lisons-nous dans le communiqué conjoint diffusé dans la soirée de ce mardi par la coalition de l’opposition ivoirienne, une coalition qui réunit entre autres le PDCI, le PPA CI, le MGC, le GPS et bien d’autres formations politiques ivoiriennes. Après Kando Soumahoro, un autre proche de Guillaume Soro a été interpellé il y’a quelques jours. Il s’agit de Traoré Mamadou, l’un des fervents soutiens de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire.
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