Lundi noir à la gendarmerie de Toroghué située dans la ville de Daloa, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Un gendarme a été retrouvé mort dans l’école de formation ce 1er avril dans des circonstances non encore élucidées. Pour l’heure, on sait très peu de chose sur la victime, mais la thèse du suicide est déjà une piste à laquelle conduisent les premiers éléments de l’enquête.
Un gendarme a été retrouvé mort ce lundi 1er avril au sein de la gendarmerie de Toroghué, située dans la ville de Daloa. Plusieurs témoignages rapportent que le jeune représentant des forces de l’ordre s’est donné la mort avec sa propre arme. Selon les premières images que nous avons reçues, le corps du gendarme tué a été découvert exposé auprès de l’arme qui aurait servi à lui ôter la vie, une kalachnikov de type AK47.
Une conversation WhatApps entre la victime et l’un des contacts révèle que le jeune gendarme savait qu’il avait rendez-vous avec la mort, probablement parce qu’il avait pris la décision de se suicider. Dans la conversation mise en ligne, la victime écrivait «je ne serai plus de ce monde today (aujourd’hui,ndlr)».
Etonné son interlocuteur sur le réseau social essaie d’en savoir d’avantage sur ce message pour le moins étonnant. La réponse du gendarme retrouvé mort à la curiosité de son correspondant sera «adieu soit à ses funérailles».
Ces premiers éléments confirment dans une certaine mesure la thèse du suicide pour l’instant avancée. Mais cette affaire nous cache encore de nombreux mystères, puisque l’arme retrouvée sur le gendarme, celle qui aurait visiblement servi pour ce suicide, était une kalachnikov AK 47.
Il est donc en théorie difficile de se donner la mort avec une telle arme. Pour l’instant, il est donc un peu précipité de conclure à un suicide, même si elle reste la thèse la plus probable. Mais nous ne devrions pas tarder à en savoir d’avantage puisque la gendarmerie de Toroghué ouvrira bien entendu une enquête en vue d’élucider la mort de ce jeune gendarme.
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