La suppression des cours de mercredi en Côte d’Ivoire est une décision qui a été largement approuvée par le corps enseignant, mais aussi par de nombreux parents d’élèves. C’est dans la soirée du 2 septembre 2024 que l’annonce a été faite officiellement par Mariatou Koné, la ministre ivoirienne chargée de l’éducation nationale.
En Côte d’Ivoire, la suppression des cours de mercredi au primaire et préscolaire était longtemps demandé par le corps enseignant. Plusieurs associations syndicales étaient engagées dans cette bataille pour la suppression des cours de mercredi. Avant la rentrée scolaire 2024-2025 en Côte d’Ivoire, le ministère de l’éducation nationale a annoncé la suppression de ces cours en Côte d’Ivoire. Il est à noter cependant que cette suppression des cours de mercredi concerne uniquement les élèves du primaire et du préscolaire en Côte d’Ivoire. Au niveau de l’enseignement secondaire ou supérieur, pas de changement.
Les cours de mercredi sont supprimés après plusieurs mois de bataille acharnée entre associations syndicales et le ministère de l’éducation nationale. Malgré le satisfecit de plusieurs enseignants, notamment ceux du primaire et du préscolaire, plusieurs revendications enseignantes restent encore sur la table des discussions. L’une des revendications les plus épineuses restent la question des primes. Depuis des années, les enseignants en Côte d’Ivoire exigent l’instauration d’une prime dans ce corps de métier. Mais les discussions sur ce sujet avancent très difficilement, et cela depuis des années.
Les enseignants demandaient également des primes au logement, revendication satisfaite en grande partie dans le cadre de la trêve sociale signée entre le gouvernement et les fonctionnaires il y’a plus d’un an. La suppression des cours de mercredi en Côte d’Ivoire devrait permettre aux élèves du primaire et du préscolaire de voir leur volume horaire sensiblement baisser, dans le cadre de la rentrée scolaire 2024-2025 qui débute le lundi 9 septembre. Avant cette décision, rappelons que le ministère de l’éducation nationale, sous Mariatou Koné, avait décidé de la réinstauration de la dictée au programme scolaire ivoirien, une décision qui a d’ailleurs été particulièrement saluée.
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