La révision de la liste électorale prévue en septembre 2024 en Côte d’Ivoire, vient d’être reportée. Il y’a plus d’un mois de cela, la Commission Electorale Indépendante annonçait le lancement de l’opération pour le mois de septembre, une opération qui était censée durée un mois.
La révision de la liste électorale 2024 en Côte d’Ivoire n’aura pas lieu en septembre, comme annoncé par la Commission Electorale Indépendante. De passage sur le plateau de TV5 Monde, le président la CEI n’a pas donné de date précise, arguant que la nouvelle date pour la révision électorale en Côte d’Ivoire sera fixée par décret. Toutefois, le président de la Commission Electorale Indépendante laisse entendre que les opérations de révision et d’inscription de nouveaux électeurs en Côte d’Ivoire, pourrait être lancé autour de mi-octobre mi-novembre 2024. Ce report constitue une victoire pour l’opposition ivoirienne qui a décidé de parler d’une même voie concernant la révision de la liste 2024 en Côte d’Ivoire.
Autre bonne nouvelle date, la révision de la liste électorale 2024 pourrait s’étendre sur plus d’un mois, alors qu’elle était initialement prévue pour durer environ un mois, un délai jugé non-raisonnable par la CEI :
«Après l’actualisation presqu’en catimini de la cartographie électorale et la programmation à tâtons de l’installation des commissions électorales locales, l’on a appris ces derniers jours, à travers la presse en ligne, que l’opération de révision de la liste électorale tant attendue par nos populations débuterait le 30 septembre pour prendre fin le 31 octobre 2024. Cette opération cruciale, qui doit permettre, entre autres, aux nombreux nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens non encore inscrits sur la liste électorale de le faire pour devenir membres du corps électoral, ne durera que 30 jours, soit un mois… Nous estimons que l’inscription de nouveaux majeurs et de nouveaux électeurs sur la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps. C’est ce qui se fait dans de nombreux pays en Afrique, en Europe, en Asie et aux États-Unis d’Amérique.».
L’opposition ivoirienne attend des engagements concrets sur certains sujets lors de cette opération, notamment l’absence de l’ancien président Laurent Gbagbo. Condamné dans le cadre de l’enquête sur l’attaque de la BCEAO en 2011, l’ancien président ivoirien a écopé d’une condamnation assortie d’une privation de ses droits civiques. La conséquence de cette décision fut donc le retrait du nom de l’ancien dirigeant ivoirien du fichier électoral ivoirien. Il n’est pas le seul dans cette situation, puisque son ancien co-détenu à la Haye a aussi été privé de ses droits civiques en Côte d’Ivoire.
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