Doumbia Major, président du Congrès Panafricain Pour le Renouveau, avait saisi la justice ivoirienne pour une plainte diffamation contre Mamadou Traoré pour, l’un des proches collaborateurs de Guillaume Soro. Et jusque-là, le Bureau du Procureur n’a toujours pas donné une suite dans cette affaire selon le président du CPR.
Doumbia Major avait déposé une plainte contre Mamadou Traoré, l’un des fidèles collaborateurs actuels de Guillaume Soro. Le président du Congrès Panafricain pour le Renouveau avait saisi la justice suite aux graves révélations du pro-Soro sur son Doctorat passé en France. Selon Mamadou Traoré, le doctorat passé par Doumbia Major avait été financé par la Centrale, une organisation qui avait été mise en place par Guillaume Soro, pendant la crise politico-militaire, en vue de la gestion des ressources financières des zones CNO.
Après avoir démenti ces affirmations, Doumbia Major est allé déposer une plainte Pour diffamation contre Mamadou Traoré. Mais plus d’un mois après, toujours pas réponse du Procureur, encore moins de son bureau, une situation qui intrigue le président du CPR : «Ça fait combien de mois que moi-même j’ai porté plainte contre Mamadou Traoré pour diffamation ? Le procureur est occupé à autre chose.
Ses services n’ont même pas pris le soin de me contacter par courrier ou autre voie, pour m’informer de la suite donnée à ma plainte, comme cela se fait dans tous les pays sérieux. Il attend peut-être que je descende chez le mec pour aller lui régler les comptes d’homme à homme, comme ça, ils viendront dire: » Doumbia s’est rendu justice, il est hors la loi, on ne se rend pas soi-même justice dans un pays » et patati et patata».
Mettre fin au désordre du système judiciaire
Le président du CPR a saisi invité le ministre de la justice à prendre des dispositions pour faire de l’impartialité du système judiciaire ivoirien une réalité effective pour tous : «Le ministre de la justice doit mettre de l’ordre dans ce désordre. On ne peut pas être dans un pays où les affaires se règlent d’une manière opaque, et où le procureur trie les gens qu’il peut poursuivre, parce qu’il a peur de certains qui sont réputés violents.
C’est cette façon timorée de se conduire qui fait que personne dans ce pays n’a confiance en la justice qui est réputée corrompue. C’est ce qui donne des ailes à des gens comme Guillaume Soro qui a fait extraire des humains de prison pour les faire assassiner, et c’est ce qui l’encourage à avoir le sentiment d’impunité, car il sait qu’aucun juge courageux ou intègre ne prendra sur lui d’ouvrir une information judiciaire ou enquête pour le poursuivre».
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