Evoquant la question du partage équitable des richesses en Côte d’Ivoire, Doumbia Major, le président du CPR, a une nouvelle fois attaqué Henri Konan Bédié, le patron du PDCI RDA. Selon le premier responsable du Congrès Panafricain pour le Renouveau, le sphinx de Daoukro cumule des rentes viagères estimées à plusieurs millions de francs Cfa, en raison de son statut d’ex-président de la République, alors que le SMIC ivoirien ne s’élève qu’à 60 000 francs Cfa.
Le camarade Camara Camara du CPR l’a dit et je suis d’accord avec lui : « Les vrais terroristes c’est ceux qui confisquent les richesses de tout un peuple pour s’enrichir illégalement et sans scrupule, vivent au milieu d’un peuple affamé et qui meurt de maladies ou de faim. »
Dans un pays où le SMIC est à 60 000 francs CFA quelqu’un qui accepte des rentes viagères cumulées de plus de 10 ou 20 millions de francs comme Bedié, moi je ne vois pas ce type de personne comme une personne sérieuse, à plus forte raison comme un opposant. C’est un complice du pouvoir en place, sauf que lui il vole dans les caisses de l’état de manière légale, c’est tout.
Un citoyen pauvre qui suit ce type personnes est un masochiste c’est tout, et Dieu doit le maintenir dans sa misère. Car ça ne sert à rien de chercher à libérer un esclave qui refuse qu’on brise sa chaîne et qui se plaît à suivre un maître qui le méprise.
Nous voulons un changement de système, nous ne sommes pas des gens qui voulons simplement un changement des individus, parce qu’on serait guidés par une haine ethnique comme ces gens là, qui ne supportent pas de voir à leur tête et à la tête du pays, des gens d’une catégorie ethnique donnée. Nous ne sommes pas non plus comme Bedie et ses amis pour lesquels il faut changer un groupe par un autre, parce qu’on voit le pays comme une tontine, qu’on doit gerer par alternance, pour se servir à tour de rôle.
Nous disons une seule chose depuis plus d’une décennie au CPR : La redistribution équitable des richesses.
Les richesses du pays appartiennent à tous les fils et filles du pays ; on doit les partager de manière équitable, pour que chacun ait une part qui puisse lui permette de s’éduquer, de se soigner et de vivre dignement. C’est cette non répartition équitable, qui est l’une des causes des révolutions, mais aussi une des causes de ce qu’on appelle le terrorisme en Afrique.
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